Membre de la génération incarnant le futur du biathlon féminin tricolore, Sophie Chauveau (22 ans) est aux portes de l’élite mondiale de sa discipline. Entre coups de moins bien et coups d’éclat, la Bornandine ne lâche rien pour décrocher sa sélection en Coupe du monde et en équipe de France A.
Un entretien qui tombe bien. Sophie Chauveau est sur un nuage. A Brezno-Osrblie (Slovaquie), la Bornandine a décroché un très bon résultat sur une étape de l’IBU Cup, deuxième échelon du biathlon mondial. Quatrième du sprint, elle termine à dix petites secondes du podium en signant le deuxième temps de ski et son premier sans-faute (10/10) en compétition internationale. Les jours suivants, elle décroche aussi un top 10 sur la poursuite. Un vrai succès, alors que la biathlète de 22 ans a bien failli ne pas être du voyage en Slovaquie. « Mon début de saison était difficile, il faut l’avouer, reconnaît Sophie Chauveau. Je n’étais pas dans le top 15, un des critères pour être sélectionnée avec l’Equipe de France B en Slovaquie. Alors j’ai dû refaire mes preuves à l’échelon inférieur. » La biathlète du Grand-Bornand retourne alors sur le Samse National Tour, le temps d’une manche à Prémanon (Jura). Victorieuse haut la main du sprint, elle marque les esprits : « J’étais sereine, c’était l’occasion pour moi de repartir du bon pied et de prouver que j’avais toute ma place. » Après avoir « remis les points sur les i », la Haut-Savoyarde reçoit l’aval du staff qui l’appelle pour la manche d’IBU Cup à Brezno-Osrblie. Pour la réussite que l’on connaît.
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