Une finale homérique, après trois heures de combat. La championne paralympique Jiske Griffioen remporte l’Open Paratennis du Loiret face à sa compatriote Jinte Bos !
3h02 sur le terrain, trois sets et trois balles de matchs sauvées, un combat sur chaque jeu, chaque point… Quelle finale à l’Open Paratennis du Loiret ! En simple dames, le duel 100% néerlandais entre Jiske Griffioen et Jinte Bos a livré un scénario dingue. La plus expérimentée et mieux classée (7-5, 6-7, 6-4) remporte cette bataille homérique, avant l’étreinte entre les deux compatriotes.
Ce duel avait des allures de chocs des générations : d’un côté, la vétéran Jiske Griffioen, double championne paralympique à Rio 2016 et vainqueure de tous les tournois du Grand Chelem dans sa carrière… Tête de série n°1 à 40 ans, elle est encore dans les sommets de la discipline (8e mondiale). De l’autre, la jeune en pleine ascension Jinte Bos (23 ans et 13e mondial). A l’arrivée, prime à l’expérience, au bout d’un formidable combat au complexe de la Forêt.
Coup double néerlandais
En ouverture de cette journée des finales de simple, le premier titre est pour les quads. Avec un duel sud-américain entre le Brésilien Ymantitu Silva (17e mondial) contre le Colombien Daniel Alejandro Campaz Escobar (18e), tourne à l’avantage du mieux classé (6-1, 6-3). Le Brésilien prend sa revanche sur sa défaite en double de la veille : avec le Tchèque Tomas Masaryk, il s’est incliné face au Colombien Escobar et au jeune Français Justin Michel. Une jolie bataille en deux sets (7-6, 6-4), pour la seule victoire française sur cette édition 2025 dans le Loiret.
En double femmes aussi, on avait des Françaises en finale. La paire tricolore Zoé Maras – Pauline Déroulède s’est inclinée face à Jinte Bos et Macarena Cabrillana. Une victoire nette en deux sets pour le duo Pays-Bas / Chili (6-2, 6-1). Chez les hommes, la victoire est aussi néerlandaise, avec Tom Egberink aux côtés du Japonais Takuya Miki, la tête de série n°1 en simple. En finale, ils s’imposent face au Français Frédéric Cattaneo et au Brésilien Daniel Rodrigues.
































