Chaque jour, SPORTMAG fait le tour des forces en présence avant la reprise de la Saforelle Power 6. Place au VMA, outsider de la saison régulière passée (6e) et vainqueur de la Coupe de France.
La Saforelle Power 6 s’apprête à repartir pour une nouvelle saison et Mulhouse fait partie des équipes très attendues. Mulhouse a prouvé qu’il savait répondre présent dans les grands rendez-vous : la Coupe de France remportée a rappelé la culture de la gagne du club. En championnat, le VMA a parfois manqué de constance, mais l’ossature a tenu et l’ambition reste intacte. Une page s’est toutefois tournée sur le banc : après cinq trophées, François Salvagni a fait ses adieux.
Dans la foulée, le projet a été confié à André Sà. L’empreinte du nouveau coach est immédiate : cap sur la rigueur, l’intensité… et un staff élargi pour gagner en précision au quotidien. Aux côtés de Sà, Charles Gauthier et Dimitri Girin s’installent, tandis que Pavel Fabritc apporte son œil statistique et son vécu d’ancien attaquant pour hausser le niveau à l’entraînement. Le message est clair : tout sera mis au service d’un collectif plus constant, capable de traduire ses pics de forme en séries.
Un collectif remodelé autour d’André Sà
Le mercato a suivi la ligne technique du nouveau staff : densifier la concurrence, diversifier les profils. Lexi Hadrych revient en France après son éclair à Terville, Katelyn Evans prolonge sous les ordres du coach qui l’avait révélée et Reagan Rutherford rempile après une acclimatation express au club. Au cœur du jeu, Enora Danard-Selosse reste une pièce maîtresse MVP de la finale de Coupe alors que la Cubaine Gretell Moreno arrive pour dynamiser la distribution. Sur les ailes et à la pointe, Mulhouse s’est offert du punch avec Alondra Vázquez (ex-Vandœuvre) et Valeriia Gamanovich.
Au centre, Kjersti Strong succède à Annayka Legros, quand Ulyana Kotar vient ajouter de la taille et de l’impact. La jeunesse n’est pas oubliée : Kristina Starostenko rejoint le groupe pro tout en poursuivant sa progression via le centre de formation. Et le vestiaire accueillera un visage familier : Léandra Olinga Andela, symbole de résilience, revient dans un rôle de cadre naturel. Autour d’eux, la capitaine Léa Soldner et Julia Casadéi prolongent la solidité défensive. Sur le papier, la rotation est plus profonde, mieux équilibrée, pensée pour encaisser la double vie championnat/Europe.
Un calendrier dense pour se jauger vite
Le tempo s’annonce soutenu d’entrée. Coup d’envoi le 11 octobre à domicile face à Chamalières, avant d’enchaîner Bordeaux, Cannes puis France Avenir. La scène européenne revient très tôt avec une entrée en CEV Cup le 29 octobre, de quoi tester l’endurance d’un groupe remodelé. Mulhouse avance avec une idée maîtresse : valoriser la force collective pour faire vivre, semaine après semaine, l’intensité aperçue dans les grands soirs. Avec un staff reconfiguré, une distribution enrichie et des options offensives plus variées, le VMA a les moyens de transformer l’élan de sa Coupe en vraie continuité.