Chaque jour, SPORTMAG met en avant une équipe engagée dans la Saforelle Power 6. Aujourd’hui, cap sur Marcq-en-Barœul. Après une saison compliquée conclue à la 10e place, les Louves ont connu un été mouvementé, marqué par un exode massif et un chantier de reconstruction à grande échelle.
La Saforelle Power 6 s’apprête à reprendre ses droits et le Volley Club de Marcq-en-Barœul n’échappe pas aux bouleversements de l’intersaison. Difficile d’imaginer une intersaison plus agitée. Neuf joueuses quittent le navire : de Zoila La Rosa à Alexandra Dascalu en passant par Alba Sanchez, Channon Thompson ou encore Katarina Pavicic, c’est une véritable colonne vertébrale qui disparaît. Certaines partent à la retraite, d’autres poursuivent ailleurs et le club a dû se résoudre à tourner une page. Même le staff n’a pas été épargné : départ du manager général Gauthier Deranville, de l’assistant Steven Platteau et du préparateur physique Maxime Aury. Dans ce contexte, l’entraîneur Thibaut Gosselin a dû se réinventer et se retrousser les manches pour rebâtir une équipe en urgence. Seules deux jeunes joueuses formées au club restent fidèles à la meute : la libéro Mathilde Benoit (20 ans) et la passeuse Camille Thilliez (18 ans). Autant dire que la marge de manœuvre était réduite pour imaginer un collectif compétitif.
Un recrutement ambitieux et pragmatique
Le mercato a été intense, mais Marcq semble avoir trouvé des profils capables de relancer la dynamique. La tête d’affiche se nomme Juliette Fidon, réceptionneuse-attaquante venue de Cannes et ancienne internationale française. Avec son caractère et son expérience, elle est appelée à devenir la véritable leader de ce nouveau projet. Autour d’elle, d’autres recrues viennent composer un effectif hétérogène mais prometteur : la Néerlandaise Fleur Savelkoel, l’Américaine Peyton Wilhite, ou encore la jeune Française Naomy Govou viendront compléter les ailes.
Au poste de pointue, Marcq mise sur l’internationale tunisienne Nesrine Abda (21 ans), régulièrement alimentée par la passeuse belge Jutta Van de Vyver, recrutée pour sa vista et sa combativité. Trois centrales rejoignent également le collectif : la Danoise Amalie Jorgensen (ex-Cannes), la Française Aminata Dia (ex-Terville) et l’Américaine Savannah Kjolhede. Enfin, la libéro néerlandaise Romy Brokking complète la défense. Au total, huit professionnelles et quatre joueuses issues du centre de formation composent ce groupe remodelé.
Retrouver une identité, viser la stabilité
Pour les Louves, la saison 2025-2026 s’annonce comme celle de la reconstruction. L’effectif est jeune, les automatismes encore à créer, mais les qualités individuelles sont indéniables. Thibaut Gosselin devra fédérer ces énergies autour d’un projet collectif clair et retrouver l’ADN combatif qui a fait la force du club. Si les play-offs semblent encore loin, l’objectif immédiat est de stabiliser l’équipe dans la division et de poser des bases solides pour l’avenir. Avec une meneuse comme Juliette Fidon et des profils variés venus de différents horizons, Marcq espère transformer cette page blanche en une nouvelle histoire, écrite avec patience et détermination. Premier match à domicile, le 11 octobre, contre Cannes.