Avec quinze médailles pour la délégation Handisport à l’Euro 2025, complétées par deux titres et une médaille de bronze remportées par les athlètes de la Fédération Française du Sport Adapté, les Tricolores terminent en tête du classement européen.
Du 20 au 25 novembre, la ville d’Helsingborg (Suède) a servi de théâtre à une des plus belles performances françaises de ces dernières années lors de l’Euro 2025. L’équipe de France de tennis de table handisport quitte la Suède avec un total de quinze médailles : cinq titres, deux finales disputées et huit médailles de bronze. En ajoutant les trois récompenses du Sport Adapté, la délégation tricolore se hisse au sommet des nations européennes pour cette édition 2025. Au cœur de ce succès collectif, plusieurs trajectoires individuelles ont retenu l’attention.
Maéva Olivier, pour sa toute première apparition sur un Championnat d’Europe, s’offre le titre en simple classe 1-2. Clément Berthier, lui, vit une semaine de rêve : champion d’Europe en simple classe 8, puis de nouveau sacré en double aux côtés d’Esteban Herrault. La nouvelle vague a pris ses responsabilités et elle l’a fait avec autorité. Carole Grundisch, manager de la performance, résume le sentiment général : une équipe soudée, déterminée et montée en puissance au fil de la saison. L’objectif fixé, repartir de Suède avec au moins une médaille par athlète, est largement dépassé.
Le double comme symbole d’une cohésion retrouvée
L’autre satisfaction de la semaine suédoise se trouve du côté des doubles. Les Français rapportent quatre médailles de bronze, deux d’argent et deux en or, confirmant le travail entrepris sur la complémentarité et l’adaptation des paires. Ce secteur de jeu, exigeant en communication et en prise de décision instantanée, s’est révélé être un pilier de la réussite tricolore.
De Thu Kamkasomphou et Morgen Caillaud, sacrées ensemble alors qu’elles n’étaient pas favorites, au duo Berthier/Herrault qui n’a concédé aucun set sur tout le tournoi, les performances s’additionnent et témoignent d’une maturité collective. Le double mixte Olivier/Lamirault, victorieux après un parcours dense, a enfin donné à la France l’une des images fortes de cet Euro.
Une dynamique qui ouvre la voie vers l’avenir
L’édition 2025 aura été marquée par ces moments suspendus où la salle entière s’est levée pour entonner la Marseillaise. Les finales de Maéva Olivier et de Clément Berthier, le titre en double mixte, les retournements de situation, autant d’épisodes qui cimentent une équipe et tracent des repères pour la suite. Cette réussite collective confirme que les fondations sont solides : les jeunes progressent, les cadres tiennent leur rang et le projet fédéral continue de porter ses fruits. Helsingborg n’est pas une fin, mais un point d’appui. Et l’Europe sait désormais que la France sera encore au rendez-vous.






















