Après une adaptation de la coupe d’Europe liée au contexte sanitaire mondial, la finale de la coupe d’Europe a finalement ce samedi à 17h45. La confrontation européenne, opposant un duo franco-français, est très attendue.
Pour la sixième fois depuis  la  genèse de la coupe d’Europe,  ce  sont deux clubs  français  qui  vont  venir  se disputer  le  sacre  ce  samedi  à  Londres. Initialement prévue à Marseille, la rencontre entre le Stade Toulousain et le Stade Rochelais se déroulera à Twickenham, qui accueille pour la sixième fois une  finale  de  coupe  d’Europe.  C’est  la  première  fois  que  les  deux  clubs  se retrouvent en face à face sur une compétition européenne, qui plus est, en finale. Pour  l’occasion,  le  public  est  autorisé  :  maximum  10  000  spectateurs  dans l’enceinte  du  stade,  mais  les rassemblements  sont  interdits.  Afin  d’éviter  les regroupements festifs, la Ville Rose comme la Ville Blanche ont décidé de fermer les terrasses dès 19h et de contrôler l’hypercentre pour assurer la sécurité et le respect des règles en vigueur. À Toulouse, la diffusion du match à Ernest Wallon est donc interdite et les Toulousains, habitués à ce rendez-vous, devront suivre la rencontre de chez eux.
 
 
Pour cette 7ème finale de Champions Cup, l’objectif du Stade Toulousain est clair : devenir le premier club à soulever le trophée pour la cinquième fois. 1996, 2003, 2005, 2010 et pourquoi pas 2021. Durant le tournoi, les Rouge et Noir ont obtenu de  belles  victoires  à  l’extérieur  :  Munster  40-33,  Clermont  21-12,  comme  à domicile  :  Union  Bordeaux-Bègles  21-9.  Ainsi,  ils  s’imposent  largement  en huitième  et  en  quart  de  finale,  avec  un  avantage  national  mais également européen par rapport à La Rochelle. Ce dernier est actuellement un club est en plein essor international. Jusqu’à présent, il n’avait disputé qu’un seul quart de final en coupe  d’Europe dans son histoire. Avec un  palmarès de 18 matchs  dont 11 victoires,  le  Stade  Rochelais  réussit  la  prouesse  d’être  en  finale  et  devant  lui l’occasion  de  devenir  le  quatrième  club  français  sacré  champion  d’Europe derrière  Toulon,  Brive  et  leur  principal  adversaire  actuel.  Après  une  année  à travailler dur, les efforts paient. L’équipe a su étonner le public par sa maturité mais également par la puissance du collectif. Lors d’un entretien, Gregory Alldritt s’exprime à ce sujet : « on construit petit à petit, ce n’est pas une simple équipe, on a un très beau groupe, des joueurs qui sont formidables aux entraînements et aux matchs. Mais cette petite marche à franche c’est souvent la plus dure. Là on attaque cette semaine, il y a une bonne énergie dans le groupe, tout le monde est bien  concentré.  On  garde  notre  bonne  humeur. »  Romain  Ntamack  et  le  Stade Toulousain  sont  dans  un  état  d’esprit  conquérant  et  ne  cachent  pas  leur impatience :  « il  nous  tarde  d’y  être. »
 
			 
					




































