Dans un mois, du 6 au 9 juillet, la 64e édition du Mondial La Marseillaise va réunir des milliers d’équipes et plus d’une vingtaine de nationalités.
Marseille est d’ores et déjà en mode pétanque. Dans un mois, le Parc Borély sera le centre des attentions à l’occasion de la grande finale de la 64e édition du Mondial La Marseillaise. Une édition 2025 particulièrement attendue, puisqu’une vingtaine d’équipe de très haut niveau semble en mesure de viser la victoire. Mais aussi parce que la compétition marseillaise affiche des chiffres colossaux.
Ainsi, en cette première partie du mois de juin, le Mondial La Marseillaise a passé le cap des 2000 inscrits. Une barre importante pour la compétition phocéenne. Le chiffre va continuer de gonfler et avoisiner les 15 000 participants pour l’ensemble des compétitions proposées. Car le Mondial La Marseillaise, c’est aussi le Mondial des Jeunes, le Grand Prix féminin ou encore le Handi Mondial. Autant d’événements qui participent à la mondialisation de ce rendez-vous estival : plus de 25 nationalités sont d’ores et déjà représentées.
Des retombées économiques importantes pour le territoire marseillais
Des chiffres en hausse, qui témoignent de l’engouement intact autour du Mondial La Marseillaise, comme l’explique Pierre Guille, président délégué de l’événement. « Ce qui fait aussi le charme du Mondial, c’est que ces joueurs du dimanche peuvent affronter les grands champions. Le tirage au sort est complètement aléatoire. C’est la magie de La Marseillaise, c’est un événement unique au monde. En tennis, si vous êtes un joueur du dimanche, vous n’affronterez jamais Novak Djokovic ou Rafael Nadal. En pétanque, à Marseille, vous pouvez affronter Dylan Rocher au premier tour du Mondial. Il y a de bonnes chances que vous preniez 13-0… ou que vous marquiez un point si Dylan est sympa (rires). »
Un événement qui est aussi un vecteur de développement pour la pétanque, et d’attractivité économique pour le territoire marseillaise. « Le Mondial génère à peu près 20 millions d’euros par an de retombées économiques pour le territoire », souligne Pierre Guille. « Nous avons des milliers de spectateurs qui viennent de 30 pays et 90 départements, qui mangent et dorment sur place. Pour le territoire, c’est un impact colossal. C’est aussi pour cela qu’on souhaite continuer à améliorer la qualité d’accueil et les propositions que l’on pourrait aux gens qui viennent de loin, autour du Mondial. »