Un an après avoir conquis l’or olympique à Paris, Nicolas Gestin est allé chercher jeudi le titre de champion du monde de canoé slalom à Sydney (Australie).
En seulement un an, Nicolas Gestin s’est fait une place de choix dans le gotha du sport français. En 2024, il devenait champion olympique du côté de Paris. Un an plus tard, le pensionnaire de Quimperlé confirme son statut de numéro un de la discipline. Vainqueur de trois manches de Coupe du monde cette saison, et du classement général et vice-champion d’Europe 2025, il conclut en beauté une année exceptionnelle en devenant champion du monde.
« J’arrive à concrétiser sur le Mondial sur un bassin, pourtant, qui me challengeait pas mal. Ce n’est pas un site que je connaissais bien et les conditions étaient plutôt difficiles ce jour avec beaucoup de vent pour les demi-finales. J’étais donc assez stressé avant la finale mais heureusement cela s’est calmé un peu. J’ai pu bien attaquer et mettre en place ma navigation sur ce site et cela paie au bout », explique Nicolas Gestin, aux anges après ce titre mondial.
« C’est la cerise sur le gâteau pour finir la saison »
« Je suis super content de sortir cette performance après l’année olympique », poursuit le médaillé d’or. « C’est très positif de réussir à capitaliser et derrière, d’aller remporter le Mondial. Après ma place de vice-champion du monde en 2023, j’arrive à franchir la dernière marche qui me manquait. Donc je suis content de le faire cette année après une saison archipositive où je me suis éclaté sur les Coupes du monde. C’est la cerise sur le gâteau pour finir la saison et cela me donne envie de continuer, de continuer de scorer. Je pars en vacances avec l’esprit tranquille. Il y a encore deux belles années dans l’olympiade à dévorer et j’ai hâte d’y être ! »
Un peu plus tôt dans la semaine, Nicolas Gestin avait aidé à la France à remporter l’or par équipe en compagnie de Mewen Debliquy et Yohann Senechault. Dans ces championnats du monde, l’équipe de France compte pour le moment trois médailles d’or, puisque Titouan Castryck, en argent il y a un an à Paris, a cette fois réussi à obtenir le plus beau des métaux.