Ce jeudi à Singapour, Béryl Gastaldello et Yohann Ndoye‑Brouard ont franchi le cap des demi‑finales des Championnats du monde. Deux belles performances, qui consolident un bilan tricolore de haute qualité.
Pour ses cinquièmes Mondiaux, Béryl Gastaldello peut continuer à rêver grand. Après avoir réalisé ce matin son meilleur chrono de la saison en grand bassin lors des qualifications, la co-capitaine de l’équipe de France a parfaitement enchaîné. Cet après-midi, en demi-finales des séries du 100 m nage libre, la Montpelliéraine a en effet validé sa qualification avec le sixième temps, en 53″56. Elle disputera la finale demain, avec l’ambition de décrocher une médaille : “Les deux premières places sont un peu compliquées mais la troisième est jouable. Je vais y croire jusqu’au bout, tout donner”, affirme la nageuse de 30 ans.
Elle ne sera pas la seule tricolore à l’épreuve, puisque Yohann Ndoye‑Brouard s’est également qualifié. Aligné au 200 m dos, le natif de Chambéry avait annoncé la couleur après sa qualification pour les demi-finales : “Je me sens bien et je pense que je peux encore aller plus vite”. C’est chose faite puisqu’il a signé cet après-midi le deuxième temps, battant de plus de deux secondes son chrono de la phase précédente (1’54″47 contre 1’56’’82). Un score qui lui permet au passage de pulvériser le record de France de la catégorie (1’55’’38).
Fortunes tricolores diverses
Après le 3/3 en qualifications ce matin, la fortune n’a en revanche pas autant souri aux tricolores cette fois-ci : si Gastaldello et Ndoye‑Brouard ont décroché leur billet pour la finale, le parcours s’arrête au stade des demies pour Antoine Herlem, qui termine 8e du 200 m dos : “La marche était un peu trop haute pour accéder à la finale”, reconnaît-il.
Engagé de son côté aux finales du 100 m nage libre, Maxime Grousset n’a pas décroché de médaille. Le nageur de 26 ans est passé à côté de l’événement, et finit à la 7e place : “Je n’ai pas tenu la cadence, je n’ai pas réussi à mettre en place ce que je voulais”, résume le natif de Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Enfin, Analia Pigrée a terminé elle aussi 7e, engagée aux finales du 50m dos : “Je peux aller beaucoup plus vite. C’était accessible mais ça se joue à un dixième. Je pense qu’il y a eu trop de précipitation”, analyse-t-elle, après avoir toutefois réalisé son meilleur chrono de la saison. Dans tous les cas, ces trois revers tricolores sont compensés par la victoire de Léon Marchand plus tôt dans l’après-midi. Le quintuple médaillé olympique a en effet décroché son troisième titre mondial sur 200m 4 nages, en remportant la finale devant ses partenaires d’entraînement Shaine Casas et Hubert Kos.