Andrea Giani a tranché : quatorze joueurs défendront les couleurs de l’équipe de France lors du Championnat du monde (12-28 septembre). À la veille du départ, les Bleus sortent d’une préparation convaincante ponctuée par deux succès face au Brésil.
Alors que le coup d’envoi du Championnat du monde de volley aux Philippines (12-28 septembre) est lancé, l’équipe de France masculine aborde l’échéance avec ambition et détermination. Après un mois d’entraînement intense entre Cannes et Okinawa, les Bleus ont conclu leur préparation par deux victoires solides contre le Brésil (4-1 puis 4-0). De quoi valider les choix du staff et lancer la campagne mondiale sur une dynamique positive. « On doit encore s’améliorer sur notre side-out en attaque, mais sur le service, la réception et les breaks, je suis très satisfait« , affirme Andrea Giani, l’entraîneur des Bleus, via la FFVolley.
La bonne nouvelle est venue du retour d’Earvin Ngapeth. Absent de la Volleyball Nations League en raison d’une blessure au genou, le réceptionneur a rassuré face aux Brésiliens et sera bien l’un des moteurs de la sélection.
La liste des 14 Bleus
Le sélectionneur a arrêté son choix : Timothée Carle, longtemps en balance, ne figure pas dans la liste finale mais reste intégré au groupe en tant que joker médical.
Les 14 appelés sont :
- Passeurs : Benjamin Toniutti, Antoine Brizard
- Libéros : Jenia Grebennikov, Benjamin Diez
- Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot, Yacine Louati, Mathis Henno, Earvin Ngapeth
- Pointus : Théo Faure, Jean Patry
- Centraux : Nicolas Le Goff, François Huetz, Barthélémy Chinenyeze, Quentin Jouffroy
Une liste qui mêle cadres expérimentés et jeunes visages, à l’image de Mathis Henno ou François Huetz, confirmés après une saison internationale prometteuse.
Objectif médaille pour les champions olympiques
Dans la poule C, la France affrontera successivement la Corée du Sud (14 septembre), la Finlande (16 septembre) et l’Argentine (18 septembre). Des adversaires aux profils variés qui permettront aux Bleus de se tester avant les matchs à élimination directe. « Maintenant, nous devons utiliser les matchs de la poule pour prendre le rythme et peu à peu élever notre niveau, d’autant que nous terminons avec l’adversaire à priori le plus difficile, l’Argentine, l’équipe a besoin de prendre en qualité match après match. L’objectif final de tout le groupe est de gagner une médaille, à nous de construire cet objectif au fur et à mesure de la compétition« , insiste Andrea Giani, via la FFVolley.
Double championne olympique, l’équipe de France n’a encore jamais décroché l’or mondial. Après deux éliminations frustrantes en 2018 et 2022, l’ambition est claire : viser le podium, voire plus. « Le fait que ça soit la seule médaille qui nous manque est une motivation de dingue pour nous, on a vraiment envie d’aller la chercher » confie Jenia Grebennikov, libéro de l’équipe, via la FFVolley.