Impressionnante de maîtrise, l’équipe de France a validé son billet pour les demi-finales du championnat du monde en écartant le Danemark (31-26). Les joueuses de Sébastien Gardillou poursuivent leur route et retrouveront l’Allemagne vendredi à Rotterdam, pour une place en finale.
Dans une salle étonnamment clairsemée, les Bleues n’ont pas attendu longtemps pour imposer leur rythme. Emmenée par une Clarisse Mairot explosive dès les premières minutes, la France a pris les devants sans jamais réellement se retourner. Défense agressive, attaques tranchantes, confiance retrouvée : tous les ingrédients d’un grand soir étaient réunis. Méline Nocandy, de retour de blessure, a réintégré le groupe et apporté sa justesse dans les moments clés.
Autour d’elle, un collectif discipliné, compact, qui a étouffé les offensives danoises dès qu’elles tentaient d’approcher des neuf mètres. Après vingt minutes, les Bleues avaient déjà creusé un premier écart significatif, porté par une défense mobile et l’efficacité redoutable de Sarah Bouktit au poste de pivot. À la pause, la France menait logiquement 17-12, avec un sentiment de contrôle rarement vu depuis le début du tournoi.
La défense et Hatadou Sako, symboles de la soirée
La seconde période a confirmé cette dynamique, même si les Danoises ont tenté de revenir en exploitant les rares déchets tricolores. Mais face à elles, Hatadou Sako a rappelé pourquoi elle est l’une des gardiennes majeures de ce Mondial. Pour sa 50e sélection, la portière a multiplié les arrêts décisifs, faisant basculer l’inertie du match à plusieurs reprises.
En attaque, les Bleues ont continué à varier, alternant tirs lointains de Mairot, puissance de Foppa et solutions sur les ailes offertes à Lucie Granier ou Suzanne Wajoka. Le banc a pu participer à la fête, symbole d’un groupe soudé et discipliné, qui a trouvé le juste équilibre entre rigueur défensive et créativité offensive.
Direction les demi-finales : un nouveau défi face à l’Allemagne
Avec ce succès, les Bleues s’installent une nouvelle fois dans le dernier carré mondial. Malgré les absences majeures qui ont marqué cette campagne, le groupe montre une capacité de résilience remarquable. Vendredi (17h45), la France affrontera l’Allemagne, nation hôte d’un des groupes principaux et solide tout au long du tournoi. Un duel à fort enjeu, qui permettra aux joueuses de Sébastien Gardillou de confirmer leur montée en puissance et de continuer à rêver d’un nouveau sacre mondial.




















