Privé d’un barrage d’accession en D1 Arkema la saison dernière le FC Nantes féminin jouera en D2F pour la troisième année consécutive. Cette saison encore, c’est la même ambition : « L’objectif de montée est toujours d’actualité. » confirme à Ouest-France Jacky Soulard, Président de l’Association FC Nantes et représentant des sections féminines du FC Nantes. » La saison passée, le club avait réalisé des investissements sur les joueuses et le staff, avec cet objectif de D1 ». Alors cette année, rebelote.
Le mot clé : la continuité
Pour repartir en 2021-2022, la direction mise sur la continuité. Dans l’effectif, très peu de départs et peu de recrues, ett même aucune arrivée en défense à ce jour. Un seul changement important : le coach. Cependant Mathieu Ricoul, arrivé à la place de Tanguy Fétiveau, s’inscrit dans la suite de son prédécesseur : « On est dans la continuité du travail fait avec Tanguy. On est dans un groupe très difficile avec des équipes habituées à jouer le haut du tableau. Il faudra que l’on garde la valeur de l’humilité et savoir se remettre en question si l’on veut jouer les premiers rôles »
Les moyens de la montée
Même si le championnat est relevé pour le FCN, le club a les moyens d’aller chercher l’accession. Avec 12 contrats fédéraux, le maximum, mais aussi un budget conséquent d’1 million d’euros. « Cela nous permet de travailler dans de très bonnes conditions. On est en mesure de croire en une bonne saison. Je suis confiant. » avance Jacky Sulard. En cas de montée, le budget devra encore augmenter, au moins multiplié par 3. Une manne conséquente alors que les Canaris ne sont pas au mieux en Ligue 1. «J’ai déjà entériné cela avec Waldemar Kita », affirme Sulard. « Les féminines ne vont pas dépendre de l’issue de la saison des gars. Si on monte en D1, on aura un budget qui correspond à la D1 ». Fort d’une formation performante, Nantes a des atouts à faire valoir en D2 cette saison. Comme toujours, la réalité sera celle du terrain. Coup d’envoi du championnat le 5 septembre, contre le RC Lens.
