Pour la première fois de son histoire, la France sera représentée aux championnats d’Europe d’attelage à 4 chevaux et de para-attelage. Quatre meneurs sont au départ, prêts à défendre les couleurs tricolores du 4 au 7 septembre à Lähden, en Allemagne.
Pour les championnats d’Europe d’attelage à 4 chevaux et de para-attelage qui auront lieu du 4 au 7 septembre, le sélectionneur national Félix-Marie Brasseur a tranché. Pour l’épreuve reine en attelage à quatre chevaux, la France alignera Benjamin Aillaud, référence installée, Anthony Hordé, solide et régulier, et Maxime Maricourt, en pleine progression. Côté para-attelage, la grande première revient à François Gallant, qui fera ses débuts dans un championnat international sous les encouragements de ses camarades.
Les ambitions sont claires, mais mesurées. « Nous ne sommes pas dans notre année la plus forte et il s’agit surtout de préparer l’avenir. La dynamique est néanmoins bonne au sein de l’équipe de France et plein de choses sont en mouvement » confie Félix-Marie Brasseur à la Fédération Française d’Equitation.
Dressage, maniabilité, marathon : les axes de travail
En dressage, l’accent sera mis sur le relâchement des chevaux, les reprises doivent être belles à voir, avec des incurvations soignées et de la régularité. Les juges seront attentifs aux moindres détails, et les meneurs français savent qu’ils n’ont pas le droit à l’à-peu-près.
En maniabilité, la France a déjà montré son savoir-faire. Benjamin Aillaud et Anthony Hordé ont multiplié les parcours maîtrisés ces derniers mois, tandis que Maxime Maricourt progresse sur la fluidité et le tracé. En marathon, Benjamin Aillaud reste l’un des plus rapides du plateau, et Anthony Hordé pourrait bien surprendre s’il parvient à tout mettre en place avec son lot de chevaux.
François Gallant, une première historique
Si l’attelage tricolore veut confirmer sa place parmi les nations solides, l’histoire retiendra surtout une grande première : celle de François Gallant, engagé dans le championnat d’Europe de para-attelage. Il s’apprête à découvrir l’intensité d’un grand rendez-vous international. « Il se donne au maximum et réalise de belles choses. Les autres meneurs le portent et l’encouragent, c’est exceptionnel pour lui de pouvoir prendre part à ces championnats d’Europe. J’espère qu’il va transformer cela en bon résultat« , confie Félix-Marie Brasseur.
Au-delà du palmarès, c’est une aventure collective qui se dessine. Avec une équipe en progression, une première page en para, et des meneurs expérimentés comme fers de lance, la France abordera ces championnats avec humilité et ambition. À Lähden, l’objectif est clair : montrer qu’un cycle est en marche et que l’avenir se construit déjà.