La Boulangère Wonderligue reprend le 1er octobre et SPORTMAG poursuit sa série de présentation des équipes. Cap sur le Rhône, où le LDLC ASVEL Féminin s’apprête à vivre une saison pas comme les autres. Avec l’effectif le plus jeune du championnat, les Lionnes entament une campagne pleine d’incertitudes mais aussi d’espoirs.
Si les heures de gloire se sont éloignées, le contexte financier a ramené le LDLC ASVEL Féminin à davantage de prudence. Lyon a choisi d’assumer une mue radicale : miser sur la jeunesse et s’appuyer sur un centre de formation reconnu. La directrice sportive Paoline Salagnac a parlé de reconstruction, mais sans renier les valeurs d’exigence et d’ambition qui font l’identité de l’ASVEL. Le coach Yoann Cabioc’h compte sur un collectif où la progression comptera autant que les résultats. « On va essayer d’avoir un partage des responsabilités entre nos joueuses, un style de jeu avec un partage du ballon en attaque, et défensivement, on va essayer de varier les stratégies« , insiste-t-il, via la FFBB.
Aïnhoa Risacher, l’atout des Lionnes
Dans ce projet, une joueuse cristallise toutes les attentes : Aïnhoa Risacher. Tout juste majeure, l’ailière est considérée comme le plus grand espoir du basket féminin français. Déjà aperçue en EuroCup, elle aura cette fois un rôle central. À ses côtés, Dayshanette Harris continue l’aventure après une première saison convaincante, tandis que Jess-Mine Zodia, finaliste avec Tarbes, vient renforcer le secteur intérieur. L’internationale française incarne ce que veut Lyon : de la fraîcheur, de l’audace et une marge de progression énorme. Du côté de Lana Bentoumi, elle intégrera aussi l’équipe professionnelle.
Une saison test pour les lyonnaises
Autour de ces jeunes pousses, le club a aussi attiré des profils étrangers expérimentés comme l’Américaine Honesty Scott-Grayson, la Lettonne Aleksa Gulbe ou encore l’Italo-américaine Sara Scalia, réputée pour son adresse longue distance. Une manière d’encadrer un effectif où figurent également Emma Peytour, Awa Trasi et Diana Balayera, venues apporter leur énergie. L’ASVEL mise sur un équilibre fragile entre promesses et certitudes, mais l’envie est bien là.
Reste à savoir si cette jeunesse pourra tenir le choc dans un championnat toujours plus relevé. Les premiers rendez-vous donneront un indice : le 1er octobre à domicile contre Charnay (20h45), puis un déplacement redoutable sur le parquet de Basket Landes le 4 octobre.