Juste après les Mondiaux au Rwanda, le ghota du cyclisme européen se rend en Drôme et en Ardèche pour les championnats d’Europe, du 1er au 5 octobre.
Pas de repos pour les braves. Quelques heures seulement après des Mondiaux éreintants au Rwanda, direction la Drôme et l’Ardèche pour les meilleurs cyclistes du Vieux Continent. Les deux départements sont le cadre privilégié de championnats d’Europe U19, U23 et Elites, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Une organisation d’envergure qui confirme une belle tendance : deux ans avant les Mondiaux en Haute-Savoie, la France continue de s’imposer comme une référence en matière d’organisation de grands événements.
Notamment sur la planète cyclisme, comme l’indique Michel Callot, président de la Fédération française de cyclisme. « Qui dit « grands évènements sportifs internationaux » rappelle évidemment le savoir-faire organisationnel de la France, et de la FFC plus précisément dès lors qu’il s’agit de cyclisme. Rien moins que cinq championnats du monde de cyclisme se sont tenus sur le territoire français les quatre dernières années : deux sur piste, à Roubaix et à Saint-Quentin-en-Yvelines, un en BMX Race à Nantes, un en VTT aux Gets, et un autre en cyclo-cross, pas plus tard qu’en janvier dernier, à Liévin – pour ne rien dire de la contribution de la FFC aux épreuves Olympiques de Paris 2024. Cinq (voire six) incontestables succès, et néanmoins une montée en gamme des évènements livrés. »
Pogacar – Vingegaard, l’inattendu duel d’octobre
« Avec ces Championnats d’Europe de Cyclisme, la France et plus précisément les départements de Drôme et d’Ardèche seront donc à nouveau le point de convergence de toutes les attentions du monde sportif », ajoute Michel Callot. « Des courses aux profils accidentés, exigeant des qualités d’explosivité, aussi bien qu’un état de fraîcheur qui n’a rien d’évident à cette période de la saison, nous promettent à la fois un plateau de haut rang et un spectacle de toute beauté. »
En effet, en Drôme et en Ardèche, ce sont bien les stars du peloton qui font le déplacement. À l’image de Tadej Pogacar, récent champion du monde de la course en ligne au Rwanda… mais aussi de Jonas Vingegaard. Le Danois, vainqueur du Tour d’Espagne, a fait l’impasse sur les Mondiaux pour mieux se concentrer sur ces championnats d’Europe. Pogacar – Vingegaard, un air de Tour de France… au mois d’octobre.
Quels espoirs pour les Français ?
Côté équipe de France, les Bleu(e)s misent sensiblement sur les mêmes atouts qu’au Rwanda. Pauline Ferrand-Prevot, Cédrine Kerbaol, Marie Le Net ou encore Juliette Labous vont tenter de prendre la course à leur compte après une épreuve en ligne sans podium lors des championnats du monde.
La médaille, ce sera également l’objectif chez les Elites hommes après des Mondiaux où les Bleus n’ont jamais pu être acteurs de la course. Parmi les principales chances tricolores : Bruno Armirail, très ambitieux en vue du contre-la-montre, mais aussi un Paul Seixas, 13e et meilleur français des derniers championnats du monde… à 19 ans seulement.