Etape importante sur la route des Jeux Olympiques et Paralympiques, les Mondiaux de Shangaï (Chine) ont prouvé l’ascension des Bleus de l’aviron et para-aviron.
Ce dimanche 28 septembre marque la fin de ces championnats du monde d’aviron et para-aviron. A Shangaï (Chine), les Bleus ont bataillé pendant une semaine face à l’élite internationale. Avec de bons résultats collectifs, la preuve encore sur cette dernière journée avec Laurent Cadot et Eva David, le deux de couple mixte PR3. Les Français se hissent en finale, et décrochent une 6e place.
« Reprise progressive »
Côté para-aviron ces championnats du monde 2025 marquait « une année de reprise progressive. », comme l’explique Charles Delval, Responsable de l’équipe de France de para-aviron. « Nous n’avions pas fixé d’objectifs forts, certains rameurs ayant été laissés au repos jusqu’en avril après l’enchaînement éprouvant des Jeux paralympiques de Tokyo et de Paris. » Ainsi, le quintuple champion paralympique de ski Benjamin Daviet était absent, ayant « choisi de se consacrer aux sports d’hiver et à la préparation des Jeux paralympiques de Milan-Cortina. Pour les Bleus, le bilan est là. « L’objectif était simple : qualifier ces trois bateaux en finale. Tous l’ont rempli, avec des courses de grande qualité, conquérantes et engagées. »
Direction LA 2028
Directeur de l’Equipe de France d’aviron, Antonio Maurogiovanni dresse un tableau tout aussi satisfaisant : « la France avait engagé six équipages sur ces championnats du monde, trois féminins et trois masculins. Nous repartons de ces championnats avec quatre bateaux dans le top 7 et deux autres dans le top 11. La plus belle performance est celle de notre deux sans barreur féminin, médaillé d’argent, qui a permis à la France de renouer avec le podium mondial. L’équipe de France a une nouvelle fois affirmé sa présence sur la scène internationale, dans une édition des championnats du monde particulièrement relevée. »
Dans une année de transition post-Paris 2024, les yeux sont déjà tournés vers les prochains Jeux. Le collectif se construit et s’affermit, comme le souligne Antonion Maurogiovanni. « Depuis cinq mois, l’équipe de France s’est distinguée par ses progrès constants. Professionnalisme, passion et engagement ont guidé leur préparation, et les résultats obtenus à Shanghai en sont le reflet. Ce n’est que le début d’un projet au long cours, dont l’objectif ultime est Los Angeles 2028. »