À Pattaya, la délégation tricolore a tenu son rang. Parmi plus d’une centaine de représentants français engagés dans les Championnats du monde vétérans, quatre médailles sont venues récompenser des parcours solides : deux en argent et deux en bronze.
Ils étaient 102 Français à avoir fait le déplacement en Thaïlande pour représenter le tricolore aux Mondiaux Vétérans de Badminton. Parmi eux, une figure bien connue du badminton hexagonal : Brice Leverdez. L’ancien n°1 français a marqué ces Mondiaux en ramenant deux médailles. Associé à Laurent Constantin en double hommes (+35 ans), il a d’abord signé un superbe parcours, jusqu’à dominer en demi-finale les favoris japonais Homma/Mouri. La finale leur a échappé, mais la médaille d’argent reste un symbole fort. En double mixte, associé à sa sœur Julie Leverdez, Brice Leverdez a de nouveau brillé. Le duo a atteint le dernier carré, stoppé par l’Indonésien Hendra Setiawan, ancien champion olympique, et sa partenaire Debby Susanto. Là encore, une médaille, de bronze cette fois, est venue couronner leur belle aventure.
Des podiums dans différentes catégories
La moisson tricolore ne s’est pas arrêtée là. Dans le tableau des plus de 45 ans, Éric Wasylyk s’est offert une place parmi les demi-finalistes en simple. Invaincu jusqu’à ce stade, il a buté sur le Japonais Hosemari Fujimoto mais repart avec une médaille de bronze. Chez les plus de 60 ans, Régine Glondu et Isabelle Marrie ont créé la surprise. Après avoir écarté les têtes de série anglaises puis dominé une paire thaïlandaise, elles se sont hissées en finale du double dames. Battues par les favorites indiennes, elles s’offrent néanmoins une superbe médaille d’argent.
Une délégation en force
La France, forte de plus d’une centaine de participants, a confirmé la richesse de son vivier et le dynamisme de ses vétérans. Au-delà des quatre podiums officiels, la performance collective illustre l’ancrage du badminton tricolore à l’échelle mondiale. Ces Mondiaux de Pattaya auront confirmé une chose : l’expérience et la passion permettent encore d’écrire de belles pages, même loin des circuits élite.