Chaque jour, SPORTMAG met en lumière une équipe de Saforelle Power 6 à l’approche du coup d’envoi. Championnes d’Élite la saison passée et dix ans après avoir posé les bases de leur projet, Saint-Dié-des-Vosges Volley-ball accède enfin au monde professionnel, avec l’ambition d’y rester.
La Saforelle Power 6 s’apprête à lancer une nouvelle saison et Saint-Dié-des-Vosges Volley-ball y fera son entrée parmi l’élite. Depuis 2015, le club vosgien n’a cessé de gravir les échelons. De la Nationale 3 à la Saforelle Power 6, Saint-Dié a franchi une marche presque chaque saison, dans le sillage de son entraîneur Emmanuel Dumortier.
Six années passées en Élite ont façonné le groupe, forgé son identité et préparé le terrain pour ce moment tant attendu. La saison dernière restera dans les mémoires : 28 victoires en 28 matches (33 sur 33 avec les tours de la Coupe de France Fédérale), un doublé Coupe de France/Championnat et surtout une montée acquise avec panache. Un parcours parfait qui a confirmé la légitimité de cette accession. Au-delà du symbole, les Louves deviennent aujourd’hui le seul club vosgien présent en première division professionnelle, un statut qui change la place du volley dans tout le territoire.
Un effectif entre fidélité et nouveaux visages
Si l’histoire s’est terminée en apothéose pour la capitaine Julie Mollinger, qui tire sa révérence sportive pour devenir team manager, l’effectif a été largement renouvelé. Six départs au total, mais aussi l’absence sur les parquets de Kahaia Tauraa pour des raisons de santé, qui restera tout de même aux côtés de ses coéquipières. La cohésion restera un enjeu, mais la stabilité n’a pas été totalement sacrifiée : la centrale Tehea Labaste, la libéro Laura Urios, la passeuse Romy Taleux ou encore la réceptionneuse/attaque Sol Piccolo poursuivent l’aventure.
Le recrutement a ciblé des profils puissants pour affronter le rythme de la Saforelle Power 6. L’arrivée de la réceptionneuse-attaquante lettone Paula Nečiporuka et de la centrale suédoise Linda Andersson ajoute de l’expérience et de l’impact physique. La libéro suédoise Emmy Andersson passée par la Coupe du Monde, l’Américaine Kari Zumach, venue se relancer après une saison blanche, la centrale américaine Oby Anadi qui vivra sa première saison professionnelle en France et la Française Lisa Arbos viennent également renforcer la rotation. Enfin, un retour familier : celui de la passeuse péruvienne Zoila La Rosa, déjà passée par la meute en 2022-2023.
Premiers pas dans l’arène
Les Louves savent que le maintien sera un défi immense. La marche entre l’Élite et la Saforelle Power 6 est haute, mais le club a construit cette montée sur une cohésion et une identité fortes. Le staff reste inchangé autour d’Emmanuel Dumortier, gage de continuité et de stabilité. Soutenues par un public toujours plus nombreux et passionné, les Louves s’apprêtent à écrire la première page de leur aventure professionnelle. Le 11 octobre, elles lanceront leur saison face aux championnes en titre des Mariannes 92, à la maison.