Dix ans après leur premier sacre continental, les Comanches de Saint-Raphaël ont de nouveau conquis la Coupe d’Europe féminine de softball. En s’imposant 5-1 face aux Zurich Barracudas (Suisse) samedi soir à Enschede (Pays-Bas), les Varoises inscrivent une nouvelle ligne dorée dans leur histoire.
Championnes de France en 2024, les Comanches avaient gagné leur ticket pour représenter l’Hexagone à la Women’s Softball European Cup organisée du 25 au 30 août aux Pays-Bas. Placées dans une poule relevée avec les Zurich Barracudas (SUI), les Panthers Wroclaw (POL), les Tex Town Tigers (NED) et Softball Team Kyiv (UKR), elles ont entamé la compétition de la meilleure manière, avec une victoire convaincante face aux hôtes néerlandaises (11-4).
Tout au long de la semaine, les Saint-Raphaëloises ont confirmé leur supériorité, combinant rigueur défensive et puissance au bâton. Leur constance leur a permis d’atteindre sans trembler la finale du samedi, point d’orgue d’un tournoi marqué par 22 rencontres en format round robin, avant les finales.
Une finale dominée de bout en bout
Face aux Zurich Barracudas, les Comanches ont immédiatement pris l’ascendant. Dès la première manche, Pauline Prade ouvrait la marque grâce à un RBI signé Lisa Vieira. La Suisse, mise sous pression, commettait ensuite deux erreurs défensives fatales, permettant aux Varoises de creuser l’écart. Mélissa Mayeux, l’une des figures majeures du softball français, frappait dans la foulée un double qui envoyait le score à 4-0.
Zurich réduisait un instant la marque par Mariah Jameyson, mais la réponse tricolore ne tardait pas. En cinquième manche, Chiara Enrione-Thorrand frappait un simple décisif, scellant définitivement le sort de la rencontre (5-1). Maîtresses de leur sujet, les Françaises pouvaient savourer un deuxième sacre européen, dix ans après celui de 2015.
Ce triomphe a également été porté par des performances individuelles de haut vol : Inès Haudiquer a terminé meilleure frappeuse du tournoi avec une moyenne de .706, suivie par Chiara Enrione-Thorrand (.632) et Pauline Prade (.500).