Dimanche, la 12e édition du MAIF Ekiden de Paris a enflammé la capitale. Des records ont émaillé les différentes courses.
Un Paris record ! Dimanche, les compteurs se sont affolés dans tous les sens lors du MAIF Ekiden de Paris. Pour cette 12e édition, c’est le record de France seniors masculin de l’ekiden qui est tombé dimanche matin dans la capitale, grâce au Décines Meyzieu Athlétisme. Ce dernier a terminé deuxième en 2h02’43’’ d’une course remportée par l’équipe kényane de 42House en 1h58’05’’, le premier chrono sous les 2h00’00’’ réalisé sur le sol français et un record de l’épreuve explosé.
« L’idée était de lancer la saison et chez nous, on aime les courses par équipes », explique Bastien Perraux, coach du Décines Meyzieu Athlétisme qualification. Un club qui va désormais tenter d’aller chercher sa qualification pour les Europe de cross lors des courses de sélection de ce mois de novembre. Seul petit goût d’inachevé : les Décinois, qui ont devancé leurs camarades d’entraînement du pôle lyonnais (3es en 2h05’30’’), ont échoué à seulement six secondes de la meilleure marque continentale de tous les temps, propriété de la Belgique depuis 2022.
Chez les femmes, c’est aussi allé très vite avec la démonstration du Racing Multi Athlon. Le club parisien avait sorti la grosse armada, avec en particulier en ultime relayeuse Léonie Périault. Actuellement en pleine coupure après avoir conclu la saison de triathlon avec une médaille d’argent mondiale autour du cou le 19 octobre, elle a bouclé les un peu plus de 7 km d’effort à son menu en 2h22’30’’, soit une victoire haut la main au classement féminin et le chrono le plus rapide de l’histoire pour un club hexagonal.
Lieux clés de la course niveau ambiance, le pont de Bir-Hakeim et l’espace situé derrière la zone de transmission ont été pris d’assaut par les coureurs-spectateurs, changeant de rôle en fonction de leur positionnement dans leur équipe. Runners déguisés en banane, ou affublés d’un t-shirt Johnny Halliday et d’une casquette à pois rouges vintage plus attendue sur les routes du Tour de France : la convivialité a été au rendez-vous pendant un peu plus de quatre heures, à un jet de pierre du Trocadéro.
Pour le plus grand plaisir d’Emmanuelle Jaeger, présidente déléguée de la FFA, qui a participé aux remises de médailles après avoir pris part à la course en tant que première relayeuse au sein d’une équipe fédérale : « Il y a eu des records de participation, de vitesse et d’éco-responsabilité, grâce au soutien de notre partenaire MAIF », soulignait-elle. « Mais aussi de convivialité et bonne humeur. Cette course est un rendez-vous incontournable pour nos clubs et pour les entreprises, mais aussi pour toutes celles et tous ceux qui veulent tout simplement pratiquer leur passion ensemble. La course à pied, c’est aussi courir pour aider les autres. »






















