Largement battu à Mont-de-Marsan, le XV de France féminin a subi la loi de l’Angleterre (6-40), pour son unique match de préparation avant le Mondial.
Samedi soir, à Mont-de-Marsan, les Bleues ont subi une lourde défaite face à l’Angleterre (6-40). Une vraie correction, pour leur unique match de préparation avant la Coupe du monde, qui débute dans moins de deux semaines. Opposées à la première nation mondiale et hôtes du tournoi, les Tricolores ont complètement subi la loi des Red Roses, doubles championnes du monde. Un revers sévère, qui doit être transformé en leçon pour le groupe de Gaëlle Mignot et David Ortiz, vers la grande échéance.
Sous l’eau
Dès le coup d’envoi, l’Angleterre a affiché sa supériorité physique et stratégique, inscrivant deux essais transformés dans le premier quart d’heure. Une pénalité de Morgane Bourgeois a brièvement réduit l’écart, mais un troisième essai anglais juste avant la pause portait le score à 19-3.
La seconde période a démarré sur un sursaut français, avec plus d’agressivité en défense et une seconde pénalité convertie. Pour autant, la machine anglaise, portée par un pack dominateur et un jeu au pied chirurgical, a enchaîné trois nouveaux essais, profitant des erreurs françaises. Malgré quelques opportunités, comme la percée de Chambon ou la tentative avortée de Grisez, les Bleues n’ont jamais trouvé la faille, s’inclinant lourdement 40 à 6 au coup de sifflet final.
Vers l’Italie et le Mondial
Si la défaite est lourde, elle sert aussi de leçon avant l’ouverture de la Coupe du monde, le 23 août à Exeter face à l’Italie. Ce match a permis aux Bleues d’évaluer leur niveau face à l’élite mondiale et d’identifier les ajustements nécessaires : discipline, maîtrise de la possession et efficacité offensive. Confrontées à la puissance anglaise, elles ont pu tester des combinaisons et mesurer les exigences physiques de la compétition. Pour espérer rivaliser, il leur faudra transformer ces enseignements en atouts, resserrer la défense et capitaliser sur leurs phases positives. Une correction à ne pas oublier, ) condition que l’équipe capitalise sur cette expérience pour hausser le ton dès le premier match du Mondial.