Alain Barbe, président de la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup et maire des Matelles, se confie sur l’importance de l’école de rugby au cœur de son territoire.
Quel est le rôle joué par la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup dans le soutien apporté au club et à l’école de rugby ?
Le soutien apporté est important, d’autant que j’ai un attachement tout particulier pour ce club, qui est installé sur la commune des Matelles… dont je suis le maire. Ici, le rugby a toujours eu un lien direct avec la commune des Matelles. L’école de rugby a été créée sur la commune, dans un champ. C’est comme ça qu’est née l’école de rugby, qui a ensuite migré sur ce pôle sportif qui a été créé par la Communauté de communes. On a réussi à créer ces infrastructures et à les développer au fil des années, avec d’abord un premier terrain, puis un deuxième, un bâtiment avec des vestiaires, une pelouse synthétique, etc.
En quoi soutenir la pratique du rugby est-il essentiel pour une collectivité comme la vôtre ?
La dimension citoyenne et éducative du rugby est fondamentale. L’école de rugby du Pic Saint-Loup a toujours eu ce positionnement sur l’éducation et le respect. Au fil des années, le nombre d’enfants qui sont passés par cette école de rugby est assez incroyable. Certains reviennent aujourd’hui comme éducateurs, ça montre le succès de cet établissement.
Désormais, cet établissement mise également sur le sport santé…
En effet, nous sommes à la limite de la commune de Saint-Clément-de-Rivière où est notamment implanté le lycée Jean-Jaurès, qui représente 1200 lycéens. Promouvoir la pratique du sport santé auprès de ce tous ces jeunes-là, c’est particulièrement important. Les liens et passerelles entre le pôle sportif et le lycée sont réels, c’est tout un environnement qui se marie autour de la pratique du sport.