Ce vendredi (19h30), Massy se rend à Vannes, prétendant au Top 14. Un déplacement périlleux pour les hommes de Jean-Baptiste Dimartino, toujours derniers du classement en Pro D2.
Le retour en Pro D2 est dur, très dur pour le Rugby Club Massy Essonne (RCME). Ce vendredi, les Massicois se rendent à Vannes, prétendant au Top 14. Les hommes de Jean-Baptiste Dimartino et Julien Maréchal affichent un bilan de 5 défaites et 2 victoires. Cependant, l’entraîneur principal se montre satisfait du contenu proposé par son équipe, plombée par cinq à sept éléments blessés lors de ce premier bloc.
« On a clairement eu un retard à l’allumage lors de la réception de Rouen, où on s’est fait surprendre par l’intensité, le jeu au sol. Nous avons eu un temps d’adaptation pour s’adapter aux exigences de la Pro D2 », admet Jean-Baptiste Dimartino, dans un entretien accordé à Rugbyrama. Avant de confesser que ses joueurs ont assimilé les exigences requises par l’antichambre du Top 14.
Tenter de créer l’exploit en Bretagne
Si la rencontre semble être à l’avantage des Bretons sur le papier, le sport peut nous réserver de belles surprises. Le RCME, dernier de Pro D2, n’est pas pour autant décroché. Avec 9 points, les Essonniens ne sont pas loin de Carcassonne, Montauban, Soyaux et Provence Rugby. En cas de victoire face au RC Vannes, ils peuvent sortir de la zone. Ce match peut servir de réaction.
« Nous avons besoin d’une réaction. On sort quand même d’une grosse déception avec cette défaite contre Béziers (…). On va aller à Vannes pour monter une belle image et si l’opportunité se présente de ramer quelque chose il ne faudra pas qu’on s’en prive, car c’est comme ça qu’on pourra se maintenir », se remémore le coach principal du RCME auprès de Rugbyrama. Désormais, place aux actes sur le terrain pour décrocher une troisième victoire.
