Le Play In Challenger fera son retour à Lille du 16 au 22 février 2026. Pour sa huitième édition, le tournoi nordiste, désormais solidement installé parmi les Challenger 125, entend une nouvelle fois s’imposer comme un rendez-vous majeur du calendrier hivernal, au cœur des vacances scolaires de la zone B.
Depuis plusieurs saisons, le Play In Challenger s’est imposé comme un passage incontournable pour les joueurs en quête de points et de repères sur le circuit professionnel. Organisé par le Tennis Club Lillois Lille Métropole, l’événement se déroulera une nouvelle fois au Complexe tennistique Marcel Bernard, théâtre désormais familier de ce rendez-vous international. Seul tournoi ATP Challenger organisé dans la région Hauts-de-France, l’épreuve lilloise occupe une place à part dans le paysage tennistique hexagonal. Année après année, elle a su construire une identité mêlant exigence sportive, proximité avec le public et ancrage territorial.
L’édition 2026 s’inscrit dans cette continuité, avec un statut confirmé d’ATP Challenger 125, offrant 125 points ATP au vainqueur et une dotation globale de 200 000 dollars. Le souvenir de l’édition précédente reste encore vif. La finale 2025, marquée par l’abandon de Lucas Pouille sur blessure, avait rappelé la dureté du très haut niveau, tout en mettant en lumière la victoire d’Arthur Bouquier. Des scénarios forts, parfois cruels, qui participent aussi à l’histoire du tournoi.
Un positionnement stratégique dans le calendrier international
Si le plateau 2026 reste à dévoiler, le contexte calendaire joue clairement en faveur du Play In Challenger. Programmé lors d’une semaine dépourvue de tournois ATP 250 et 500 en Europe, l’événement lillois s’annonce comme l’épreuve Challenger la plus dense du continent sur cette période. Ce positionnement ouvre la porte à la venue de joueurs français bien installés sur le circuit, mais aussi de profils internationaux en quête de points et de confiance après le début de saison. Une configuration qui, au fil des années, a permis au tournoi de voir passer des lauréats appelés à franchir des caps importants dans leur carrière, à l’image de Grégoire Barrère, Quentin Halys, Otto Virtanen ou encore Arthur Rinderknech.
Pour l’organisation, cette fenêtre hivernale représente un atout déterminant. Elle permet de proposer un niveau de jeu élevé, tout en s’adressant à un public élargi, notamment familial, porté par la période de vacances scolaires. Les prochains mois permettront de lever le voile sur les premiers noms attendus à Lille, mais une chose est déjà acquise : du 16 au 22 février, le tennis de haut niveau retrouvera une place de choix dans le Nord, avec un événement désormais solidement installé dans le paysage du circuit ATP Challenger.
























