Brillantes à Rumilly et aux Vans, les équipes de France de pétanque ont confirmé leur densité en vue, notamment, des prochains championnats du monde.
Sélectionneur de l’équipe de France de pétanque, Jean-Claude Boiron peut avoir le sourire. A l’approche de l’été et d’une période évidemment capitale pour les Bleu(e)s, on a vu du bleu, blanc et rouge partout le week-end passé. Au National de Rumilly et au National des Vans, organisés le même week-end, les équipes de France ont fait la loi.
Honneur à Rumilly, avec une équipe de France composée de Dylan Rocher, Christophe Sarrio et Caroline Bourriaud. Rocher et Sarrio, un duo de champions du monde observé de près en vue des Mondiaux doublettes en septembre prochain. Les deux hommes ont confirmé leur alchimie sur le carré d’honneur, avec l’ajout de Caroline Bourriaud, particulièrement à son aise du côté de Rumilly. Un haut niveau de jeu qui a permis à cette équipe de France de soulever le trophée en Haute-Savoie.
Du positif avant le championnat d’Europe
Les Bleus sont également repartis avec le trophée en Ardèche. A l’occasion du National des Vans, première étape du circuit Passion Pétanque Française, Stéphane Robineau était associé à Mickaël Bonetto et Yohan Cousin. Là aussi, Jean-Claude Boiron attendait forcément beaucoup de cette triplette, puisque les deux derniers cités prendront part au prochain championnat d’Europe à Santa Susanna (Espagne).
Comme à Rumilly, l’équipe de France a brillé par sa polyvalence et son alchimie au cœur du jeu. Mickaël Bonetto précis au tir, Stéphane Robineau solide au point et un Yohan Cousin toujours aussi solide quelque soit le coup joué : cette triplette à épaté au cœur de l’Ardèche. Forcément positif à l’approche du championnat d’Europe.
Quelle équipe pour les Mondiaux ?
Jean-Claude Boiron peut donc avoir le sourire… mais aussi quelques maux de tête. Si la sélection pour le championnat d’Europe est déjà faite, celle pour les Mondiaux promet d’être disputée. Dylan Rocher et Henri Lacroix partent sans doute avec une longueur d’avance, mais Christophe Sarrio, Stéphane Robineau, Mickaël Bonetto ou encore Yohan Cousin l’ont montré : la densité est forte… et chaque ticket direction l’équipe de France promet d’être plus disputé que jamais.