Sans son Maestro Diego Rizzi (covid), l’Italie n’a pas tenu le choc face à Bonetto and co, leader du général. Les Tricolores sont au rendez-vous de la grande finale !
Pas de suspens ! Privée de Rizzi, l’aventure s’arrête là pour l’Italie. En face, l’équipe Bonetto n’a pas laissé planer le moindre doute sur cette demi-finale. Avec un Mickaël Bonetto à son meilleur niveau à La Talau’, Ludovic Montoro et Christophe Sarrio assurent le boulot. Sur la chaise, Yohan Cousin n’a pas une seconde penser à entrer en jeu. Une vraie démonstration du leader du général (13-0).
Dans la Loire sans l’Alieno Diego Rizzi (positif au covid), la marche était trop haute pour l’Italie. 4e du classement après une belle remontada sur la fin, la Squadra Azzura était le dernier invité de ce Final Four. Avec les champions du monde triplettes Cocciolo et Chiapello, et un Cometto également du sacre aux Masters en 2022, il y avait de quoi faire… mais pas cette fois. Bonetto attend maintenant son adversaire : Riviera ou Madagascar !
Bonetto sans se retourner
Alors que le soleil se lève sur la Talaudière, cette première demi-finale est lancée. D’entrée, Bonetto fait mal, avec deux carreaux sur les belles reprises de Cocciolo. Au tir puis au point, Sarrio ne parvient pas à ajouter (2-0).
« Micka » continue de faire le plein et s’offre un joker en déplaçant le but vers sa boule ! Petit geste d’excuse, mais Chiapello rattrape le coup en frappant. Si Sarrio reprend le point avec sa dernière, on choisit de pointer dans un jeu resserré côté italien, sans succès pour Cocciolo (3-0).
Le terrain et ses cailloux font des siennes, pour envoyer à l’eau la boule de Cometto. Sans Rizzi, les Italiens pointent bien plus qu’à l’accoutumée, et subissent le jeu. Bonetto et Sarrio frappent, et Montoro conclut au tir : quatre points ! (7-0).
Bonetto seigneur des carreaux
Encore une belle résistance au point de l’Italie, mais les Français prennent de nouveau le dessus. Avec sa dernière boule, Cocciolo casse du point, Sarrio and co engrange (9-0). Bonetto continue de tout casser, lui qui signe un 9/10 au tir dont 4 carreaux à ce moment de la partie. Chiapello lui rend la pareille à la fréquence (7/8), mais les piles du Niçois font la différence, et Cocciolo ne peut tout combler, alors que Sarrio n’a bien souvent que des boules de rajouts à assurer (12-0). Là, c’est la déroute. Les boules de Cometto et Cocciolo se noient, Chiapello s’attaque but : la première est manquée, la deuxième frappe… mais pas assez !