Le 6 octobre dernier, 800 participants étaient réunis à Strasbourg à l’occasion de la 6e édition des Assises nationales du sport santé sur ordonnance.
Représentants de collectivités territoriales et d’instances locales et nationales, associations sportives, professionnels de la santé et du sport, bénéficiaires de programmes : ils étaient tous là, à Strasbourg le 6 octobre dernier, afin d’échanger autour de deux temps pléniers et 14 ateliers.
Dix ans après la première édition de 2015, les Assises du sport santé sur ordonnance étaient placées cette année sous le signe des grandes causes nationales, entre l’activité physique en 2024 et la santé mentale en 2025. Tout au long de la journée, les participants ont débattu autour des thématiques du modèle économique du sport santé, de la place de l’activité physique au travail et de l’impact du sport santé sur la santé physique et mentale des personnes.
Une Stratégie Nationale Sport Santé 2025-2030 insuffisante ?
Dans la suite des Assises, près d’une quarantaine de collectivités s’est retrouvée pour la réunion du groupe de travail « Sport-Santé sur Ordonnance » du Réseau français Villes- Santé. Unanimement, les membres du groupe se sont réjouis de la dynamique de plus en plus forte des territoires en faveur du développement du sport santé.
Cependant, ils répètent une fois de plus les inégalités territoriales dans la prise en charge équitable des publics, avec un engagement financier variable des Caisses Primaires d’Assurance Maladie locales et des Agences Régionales de Santé.
Par ailleurs, la publication récente de la Stratégie Nationale Sport Santé 2025-2030, si elle comporte enfin quelques avancées significatives, semble encore insuffisante pour enrayer l’épidémie de sédentarité et d’inactivité physique.
Le groupe de travail et l’ensemble des réseaux nationaux (Réseau français Villes-Santé, Association Nationale des Elus en Charge du Sport, Union Nationale des Maisons Sport Santé, Collectif Pour une France en Forme) assure « prendre acte que, malgré l’instabilité gouvernementale chronique, les territoires continuent à s’engager ».