En quête d’un point de chute pour la saison 2025‑2026, le FC Versailles a trouvé un nouvel ancrage : le stade Georges‑Lefèvre à Saint‑Germain‑en‑Laye (Yvelines) devrait accueillir ses matchs du vendredi soir, tandis que le Stade Montbauron de la cité royale recevra les rencontres du week-end. Un pas stratégique pour pérenniser ses ambitions, le temps que le club consolide son dossier d’infrastructures.
Un feuilleton qui semble être destiné à durer. Exclu de son stade historique du Montbauron en raison de l’interdiction d’éclairage nocturne liée à la proximité du château, le FC Versailles était une nouvelle fois à la recherche d’un site alternatif pour jouer ses rencontres en soirée de la saison prochaine. Après avoir évolué au Stade Jean Bouin (Paris 16e) et au stade Walter-Luzi de Chambly (Oise) ces derniers mois, le pensionnaire de National devrait cette fois rester dans les Yvelines.
En effet, après plusieurs options envisagées, dont le Campus PSG à Poissy, le club a finalement obtenu l’aval de la FFF pour jouer au stade Georges‑Lefèvre de Saint‑Germain‑en‑Laye les vendredis soir, créneau durant lequel se déroulent la grande majorité des rencontres de National. Situé dans la forêt du Camp des Loges, ce complexe possède une tribune pouvant accueillir entre 1 200 spectateurs, et répond aux critères exigés par le championnat.
Montbauron conserve une place pour les matchs du samedi
Malgré tout, le Stade Montbauron, fermé à la tombée du jour, accueillera quelques rencontres. Les matchs programmés le samedi après-midi y seront joués, garantissant la continuité du lien historique du club avec sa ville. Cette solution duale s’annonce, à l’instar des précédentes, transitoire et pragmatique, entre exigence réglementaire et attachement territorial.
En attendant une solution pérenne — aujourd’hui à l’étude, mais loin d’être finalisée — cette formule permet donc au FC Versailles de sécuriser son maintien en National, tout en confortant son projet sportif et sa visibilité. Entre contraintes techniques et ambitions, le club yvelinois opte pour un compromis innovant : Montbauron pour l’histoire, Georges‑Lefèvre pour l’opérationnel.