Désormais membre du top 10 mondial en para-tennis de table, Flora Vautier dresse le bilan de son année 2023. Avec la perspective de Paris 2024 pour l’athlète de la Team SPORTMAG.
Flora, quel bilan dressez-vous de cette année 2023 ?
L’objectif principal était d’être dans le top 10 mondial. Je suis rentrée 10e mondiale sur la ranking list de décembre, donc c’est parfait ! C’était une grosse année, avec beaucoup de compétitions, beaucoup de stages, beaucoup de tout ! Je trouve que ça s’est quand même assez bien passé, j’ai assez bien géré cette première grosse année intensive. J’ai hâte de recommencer, mais hâte de faire une pause aussi !
Sur quels aspects estimez-vous avoir le plus progressé en 2023 ?
Peut-être sur la gestion de la compétition. Quand on part à l’étranger, ça forge mon jeu, mais aussi l’expérience sur tout ce qui englobe le tennis de table : la compétition, le stress, la façon de gérer le moment.
« Jusqu’au 31 mars, je vais être à fond »
Quel va être le programme sur le début d’année 2024, sera-t-il toujours aussi intense ?
Ça va même être encore plus intense ! Dès le 3 janvier, je repars en stage. Puis, fin janvier, je pars en Égypte, avant le Brésil début février. Je vais participer à pas mal de tournois, car la fin de la période de qualification pour les Jeux Olympiques est fixée au 31 mars. Jusqu’à cette date, je vais être à fond, puis je verrai si je suis qualifiée ou pas. Si ce n’est pas le cas, il faudra passer par un Tournoi de Qualification Olympique.
Concernant le double et le double mixte, avez-vous pu trouver les repères nécessaires ? Êtes-vous dans les clous en vue de Paris 2024 ?
Oui, on joue mieux ensemble, que ce soit en double ou en double mix. En début d’année, nous n’avions que très peu joué ensemble, donc il a fallu prendre nos marques. Peu à peu, les automatismes sont arrivés, ça permet d’avoir de meilleurs résultats et donc des ambitions en prévision de l’année 2024.
On parlait d’intensité, ça a été également intense concernant vos études…
J’ai passé tous mes partiels, et à vrai dire, je ne m’étais pas vraiment préparée. Avec toutes les compétitions, les déplacements, je n’ai pas eu le temps de m’y consacrer. Je n’ai assisté à aucun cours concernant les partiels que j’ai passés. Pour quelqu’un comme moi, qui apprend en écoutant le cours, c’était forcément un peu plus compliqué. On verra comment ça s’est passé, j’ai fait un peu comme je pouvais, « à l’arrache », mais j’espère que ça le fera quand même.
