Pour sa 46e édition, la course Marseille-Cassis franchit un nouveau cap dans son engagement environnemental et durable.
Au cœur du Parc national de Calanques, Marseille-Cassis traverse un espace naturel protégé. Les démarches éco-responsables autour des enjeux environnementaux, ce n’est pas nouveau. « Déjà dans les années 90, quand il y avait eu des incendies, on avait participé à restaurer la forêt. », se souvient Christiane Giraud, vice-présidente de la SCO Ste Marguerite et fondatrice de l’épreuve avec son mari André (ancien président de la Fédération Française d’Athlétisme de 2016 à 2024). « On avait rapporté de la terre, replanté des arbres… l’engagement pour l’environnement a toujours été au cœur de nos préoccupations autour de la course, depuis le début ».
Citernes et rampe d’eau à l’essai
Depuis, l’organisation a implanté toujours plus de solutions éco-responsables. A commencer par une gestion des déchets, des plans de transports adaptés, véhicules électriques, zones de silence dans la nature, de la sensibilisation auprès des coureurs, des dossards recyclables, et depuis quatre ans des sacs vestiaires en algues marines.
En 2025, pour sa 46e édition, la course passe encore un cap. La gestion de l’eau est érigée en priorité : « pour réduire l’usage des bouteilles plastique, on aura une citerne au 15e km, et des rampes d’eau potable au 7e km, ainsi qu’à l’arrivée. L’objectif, c’est d’encourager les coureurs à utiliser des systèmes personnels d’hydratation tels que les gourdes et les camel-bags. C’est une expérimentation et nous pourrons à l’issue analyser le résultat logistique et l’adhésion des participants ». Ces dispositifs sont proposés avec le soutien de la Ville de Marseille pour la mise en place de la citerne, ainsi qu’avec l’accompagnement de la Métropole Aix-Marseille-Provence et la participation de la Société des Eaux de Marseille pour les rampes d’eau.
Sensibiliser et s’engager
En 2025, Marseille-Cassis lance les Cleanup Dossards : 215 coureurs ayant gagné leur participation à la course en ramassant des déchets et en s’engageant pour l’environnement. Des actions enregistrées sur un site et une application dédiée, pour plus d’une tonne de déchets récoltés ! Parmi les porteurs de ces dossards verts, un certain Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde du 800m…
Cette 46e édition sera aussi celle d’un audit environnemental. « Les observations et analyses vont nous permettre de continuer à progresser », explique Christiane Giraud. « Le plus importante reste la sensibilisation auprès des coureurs, pour continuer de faire évoluer les mentalités et d’informer, aussi bien sur les enjeux que les bons gestes et les solutions. ». Chaque participant est également invité à signer la « Charte du coureur engagé », pour s’inscrire pleinement dans cette démarche collective de responsabilité environnementale.

























