Ce dimanche, place à la 121e édition de Paris-Roubaix. Avec un grand favori, Mathieu Van der Poel… et des coureurs français à la fête ?
Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. En 1997, Frédéric Guesdon levait les bras sur le vélodrome de Roubaix. Depuis, aucun français n’a émergé en vainqueur de l’Enfer du Nord. Cette édition 2024 peut-elle changer la donne ? Pas sûr…
Après sa démonstration dimanche dernier sur les routes du Tour des Flandres, Mathieu Van der Poel s’avance en grandissime favori au départ de Compiègne. Le leader de la formation Alpecin-Deceuninck peut notamment compter sur le soutien de Jasper Philipsen, vainqueur de Milan-San Remo, pour espérer l’un des doublés les plus prisés du calendrier cycliste.
Gautherat et Gachignard, la jeunesse tricolore en verve ?
Derrière le Néerlandais, une foule d’outsiders… et des Français en ordre dispersé. Désormais sous les couleurs de la formation Arkéa-B&B Hotels, Florian Sénéchal entend briller sur ses terres. Le Tricolore devra sans aucun doute se montrer offensif et anticiper pour se donner une chance de peser sur la course.
Habitué des classiques flandriennes, Anthony Turgis aura, lui aussi, une carte à jouer. Le leader de l’équipe TotalEnergies a montré, ces dernières années, qu’il était capable de suivre les meilleurs sur les secteurs pavés les plus difficiles. À bientôt 30 ans, il espère aller chercher un résultat majeur sur l’Enfer du Nord, à l’image de sa quatrième place sur le Tour des Flandres 2020.
Côté français, la nouvelle génération commence à pointer le bout de son nez. Elle est incarnée par un nom : celui de Pierre Gautherat. Le coureur de l’équipe Decathlon-AG2R La Mondiale, 21 ans seulement, a récemment terminé 11e d’À travers la Flandre. Chez TotalEnergies, Thomas Gachignard, 23 ans, avait terminé juste devant lui. Deux jeunes tricolores prêts à prendre de l’expérience sur un Enfer du Nord jamais tendre avec les novices.
