L’équipe de France 3×3 revient de la Coupe d’Europe (à Copenhague du 5 au 7 septembre) avec des sentiments contrastés. Les féminines ont longtemps espéré une médaille avant de s’incliner face à l’Espagne dans le match pour la troisième place, tandis que les hommes, pourtant solides en phase de poules, ont vu leur parcours stoppé dès les quarts de finale.
La Coupe d’Europe 3×3 s’est tenue à Copenhague du 5 au 7 septembre. Durant trois jours, les meilleures équipes du continent se sont affrontées dans une atmosphère électrique.
Du côté des Françaises, la dernière journée aura été riche en émotions. Face à l’Allemagne, championne olympique en titre, les joueuses de François Brisson ont parfaitement lancé leur phase finale en s’imposant 17-11 grâce à une défense intraitable et une attaque bien en place. Mais l’euphorie a vite laissé place à la dure réalité des demi-finales. Opposées aux Pays-Bas, récents champions du monde, les Bleues ont subi de plein fouet l’adresse de leurs adversaires. La défaite 21-10 (dont 11 points de la hollandaise Noortje Driessen) a mis un terme à leurs rêves de finale.
Restait alors le duel pour la médaille de bronze face à l’Espagne. Le scénario a rappelé celui de la demi-finale : un collectif tricolore combatif mais trop souvent sanctionné par la réussite adverse. Sandra Ygueravide a brillé côté espagnol (8 points), alors que Marie Mané (7 points) a tenté de maintenir l’équipe dans la partie. Finalement, la marche était trop haute et l’Espagne s’est imposée 21-15. Pour la France, la déception est palpable : finir aux portes du podium après tant d’efforts laisse forcément un goût d’inachevé.
Les Bleus tombent dans le piège lituanien
Chez les hommes, la désillusion est tout aussi forte. Les Tricolores avaient signé une phase de poule convaincante, avec deux victoires solides qui laissaient augurer un beau parcours. Mais la Lituanie, soutenue par une arène acquise à sa cause, a transformé le quart de finale en véritable bras de fer.
Le match s’est joué sur l’intensité : fautes rapides, contacts rugueux et un rythme effréné. Le duo Suhard-Rambaut a bien tenté de relancer la machine française (10 points cumulés), mais l’écart s’est creusé jusqu’à sept unités (10-17). Malgré un retour tardif, les Bleus n’ont jamais réussi à inverser la tendance et se sont inclinés 21-17.