Président du Comité départemental de rugby de l’Hérault, Cédric Garcia se confie sur la dynamique de la discipline au sein du département.
Que représente l’école de rugby du Pic Saint-Loup pour la pratique de la discipline dans l’Hérault ?
L’école de rugby du Pic Saint-Loup est l’un des fleurons de notre département. Elle représente 350 licenciés et demeure très « pure », c’est-à-dire qu’elle est vraiment centrée sur l’éducation, il n’y a pas d’équipes seniors. Tous les moyens sont donc investis dans la formation des jeunes, ce qui est évidemment très positif.
Comment la Fédération française de rugby s’engage-t-elle à vos côtés dans le développement du rugby au cœur du territoire héraultais ?
C’est un engagement particulièrement fort, symbolisé par la visite de Florian Grill, président de la fédération. Avoir un site avec trois terrains dédiés au rugby, c’est assez unique. L’apport de la FFR est également important, car son action se décline via les Ligues et les Comités départementaux comme le nôtre. Parmi nos actions, nous avons le travail avec le monde scolaire. Or, à côté de l’école de rugby, nous avons un lycée qui peut bénéficier des terrains de rugby. On y travaille avec l’UNSS, les finales universitaires soutenues par la fédération, et bien sûr la dynamique globale autour des écoles de rugby.
Quels sont les projets pour le Comité départemental de l’Hérault, dans les mois et années à venir ?
On est très richement doté dans l’Hérault, notamment en termes d’accueil de compétitions. La semaine passée, j’étais à Valras Plages pour l’accueil des finales UNSS. Sur le site du Pic Saint-Loup, nous avons eu les finales nationales universitaires. On vient de postuler pour des finales nationales à 5 pour 2026. L’Hérault est le cinquième comité de France avec 10 000 licenciés, on peut donc s’appuyer sur cette dynamique et sur la force de nos bénévoles pour continuer à accueillir des événements et à développer le rugby au sein du département. Le rugby est chez lui dans l’Hérault.