Du 24 au 26 juin, Caen accueille les championnats de France Elite d’athlétisme. Un rendez-vous important qui va réunir les meilleurs tricolores.
C’est désormais une habitude sur les championnats de France : cette grande célébration de l’athlétisme hexagonal est devenue le terrain de jeu des plus grands athlètes hexagonaux, lorgnant une qualification aux échéances internationales de l’été. En l’occurrence cette année, les championnats du Monde (du 15 au 24 juillet à Eugene, Etats-Unis) puis les championnats d’Europe (du 15 au 21 août à Munich, Allemagne). « Depuis une quinzaine d’années, il y a l’ambition de valoriser les Championnats de France en y assurant la présence de nos top athlètes », confirme ainsi Romain Barras, Directeur de la Haute Performance à la Fédération.
Décisif avant les Europe et les Monde
« C’est sur un championnat de ce genre qu’on voit la capacité des athlètes à assumer la confrontation, à gagner leur épreuve », rappelle l’ancien champion d’Europe du décathlon. « Sur le demi-fond, par exemple, ceux qui disposent des meilleurs temps de référence ne sont pas forcément ceux qui réussissent le mieux sur des courses tactiques, comme celles qu’on voit sur les grands championnats internationaux… Se confronter aux autres, se sortir d’une situation épineuse, aller chercher une médaille, c’est sur les championnats de France qu’on voit qui en est capable. » De quoi donner plus de piment encore à un week-end qui promet déjà, sur le papier, de belles luttes.
Les pics de forme observés de près
Du côté de Caen, le week-end va ainsi réunir les meilleurs athlètes français, en quête de titres et de repères pour la suite. Restera, alors, pour les sélectionnés, à gérer au mieux les pics de forme, pour éventuellement enchaîner les deux événements et les trois semaines qui les sépareront. D’autant que la sélection pour les championnats d’Europe prendra en compte les performances réalisés par les athlètes jusqu’à la fin juillet. « Les meilleurs athlètes, qui prennent part aux grands championnats ont l’habitude de gérer une fin de saison de meetings de haut niveau, qu’il s’agisse de faire fructifier de bons championnats ou de se rattraper s’ils ont été déçus. On peut leur faire confiance », estime Romain Barras. « Nous nous donnons la possibilité de sélectionner des athlètes qui n’auraient pas réalisé nos minima mais qui auraient le potentiel pour figurer parmi les 16 premiers de leur épreuve. » De multiples enjeux qui promettent de belles empoignades sur la piste du stade Hélitas de Caen.
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