Football, pétanque, hockey sur glace et bien d’autres : le sport s’est fait une place de choix sur les antennes BFM Locales. Directeur général de ces antennes, Arnaud de Courcelles se confie sur cette montée en puissance.
Depuis plusieurs mois, les antennes BFM Locales se positionnent de plus en plus sur la retransmission d’événements sportifs. En quoi le sport est-il un enjeu stratégique ?
De manière globale, l’enjeu est avant tout de diversifier notre offre. Avant, nous avions avant tout de l’information locale, avec les limites que cela comporte. Parfois, en local, il est compliqué de proposer de l’information en non-stop, d’être BFM TV en local à Nice ou à Toulon par exemple. Nous étions en difficulté, il était donc important de proposer à notre public une diversité de programmes. Il y a toujours de l’information locale, complétée par de l’information nationale, des programmes documentaires, des magazines, des émissions populaires de musique et désormais du sport, qui est un pilier sur lequel on accélère fortement.
Le sport, c’est évidemment un vecteur de fierté locale. On est fier de son équipe locale, du hockey, du triathlon, en passant par la pétanque, ou le football et le rugby évidemment. C’est aussi un vecteur d’audience. En France, les grandes compétitions cartonnent, on a pu le voir dernièrement lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ça marche aussi très bien en local, ce qui est évidemment très intéressant à nos yeux et nous pousse à continuer à développer cet axe-là. Nous avons la volonté de mettre en valeur des histoires locales, des clubs locaux qui ont un ancrage fort et qui créent une fierté locale.
Une volonté qui colle avec le championnat National de football, dont les chaînes BFM Locales ont acquis les droits en début de saison ?
Tout à fait, je vais d’ailleurs prendre un exemple. Je suis en Normandie, suis supporter de Caen et j’ai envie de regarder le match de Caen le vendredi soir parce que c’est mon club de cœur. Je suis également sûrement supporter d’un autre club plus connu en Ligue 1 ou à l’international, mais mon attache territoriale, c’est le club de Caen. Je suis fier et heureux de le regarder sur BFM Normandie. Le football est le sport populaire par excellence en France. Proposer du foot sur nos antennes, on sait que c’est une promesse de victoire et d’audience. C’est un sport rassembleur.
On remercie vraiment la Fédération française de football d’avoir écouté notre projet concernant le championnat National. Aujourd’hui, ça fonctionne très bien, les audiences sont excellentes. On a des clubs forts avec un ancrage territorial important Et aujourd’hui, évidemment, ça fonctionne très bien. Les audiences sont excellentes. On a des clubs forts qui ont un ancrage territorial fort, que ce soit évidemment à Marseille avec Aubagne, en Normandie avec le Stade Malherbe de Caen et QRM, mais aussi dans le Nord avec Valenciennes.
Le bilan est positif concernant le football, est-ce également le cas concernant la diffusion de la pétanque, une première sur les chaînes BFM Locales ?
Quand j’étais à L’Equipe, j’avais fait le choix de fortement accélérer sur ces sports dits mineurs. La pétanque est un sport très populaire, avec un très gros ancrage. Dans certaines régions de France, la pétanque rassemble beaucoup de monde. La diffusion des événements pétanque fonctionnait très bien sur la Chaîne L’Equipe, j’étais donc convaincu que ça allait également être le cas sur les antennes BFM Locales. Les Masters de Pétanque ont été un vrai succès tout au long de l’été.
Vous parlez de cet ancrage local, c’est évidemment un critère majeur concernant votre choix de diffuser la Synerglace Ligue Magnus…
En effet, on va diffuser plus de 20 matchs sur la saison. Il n’y a pas de clubs dans toutes les locales et dans toute la France, mais il y a un ancrage fort dans certains territoires, je pense une nouvelle fois à la Normandie. Mais on se positionne aussi sur d’autres disciplines, à l’image du triathlon le week-end dernier. C’est un sport très populaire qui a cartonné lors des Jeux Olympiques de Paris. On est attentif sur ce genre de discipline afin de réaliser de jolis coups en matière de diffusion. On a une stratégie d’opportunité, on est très attentif aux opportunités de marché. Durant l’été, on a réalisé de jolis coups avec la diffusion de matches de Coupe d’Europe de Nice et Strasbourg, mais aussi des matches amicaux de Lille. Cela nous a permis de réaliser des cartons d’audience ces dernières semaines.
Quel est le futur pour le sport sur les antennes BFM Locales ? De nouveaux événements et disciplines vont-ils être diffusés prochainement ?
On a des discussions que je préfère garder confidentielles pour le moment. Ce sont des discussions sur des sports et des événements très populaires en France, particulièrement ancrés territorialement. Nous avons bon espoir d’annonces de bonnes nouvelles dans les semaines à venir.