La Fédération Française d’Haltérophilie-Musculation (FFHM) et la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU) ont renouvelé leur convention de partenariat. Un accord qui vise à structurer et développer la pratique de l’haltérophilie et de la musculation au sein des universités, tout en facilitant les passerelles entre sport universitaire et fédéral.
Le rapprochement entre la FFHM et la FFSU s’inscrit dans la continuité d’un travail engagé depuis plusieurs années. Réunis au siège de la FFHM, les représentants des deux institutions ont officialisé le renouvellement de leur convention-cadre pour l’olympiade en cours. Autour de la table, Cédric Terret, président de la FFSU, accompagné de Delphine Regeard, directrice nationale adjointe et Michel Raynaud, président de la FFHM, aux côtés de Sylvain Giannotti, en charge des activités scolaires et universitaires au sein de la fédération.
À travers cet accord, les deux fédérations affichent une ambition partagée : renforcer la présence de l’haltérophilie et de la musculation dans le paysage universitaire français. L’objectif est double. D’une part, mieux structurer l’offre de pratique sur les campus, d’autre part, sensibiliser un public étudiant toujours plus large à ces disciplines, souvent découvertes dans un cadre loisir avant d’évoluer vers la compétition.
Des passerelles renforcées entre sport universitaire et fédéral
Au cœur de cet accord figure la volonté de fluidifier les trajectoires des pratiquants. La FFHM souhaite ainsi s’inscrire davantage dans les actions portées par la FFSU, en apportant son soutien aux initiatives jugées prioritaires. Cette logique de coopération doit permettre de mieux identifier les talents, mais aussi d’accompagner les pratiquants qui souhaitent poursuivre leur engagement sportif au-delà du cadre universitaire. Le texte met également en avant un rapprochement à développer avec le sport scolaire, notamment via l’UNSS.
Une attention particulière sera portée aux lycéens, afin d’anticiper la transition entre le sport scolaire, le sport universitaire et la pratique fédérale. L’enjeu est clair : éviter les ruptures de parcours et proposer une continuité adaptée aux différents temps de la vie étudiante. Dans cette optique, la création d’une Commission Mixte Nationale (CMN) constitue l’un des leviers centraux de la convention. Cette instance aura pour mission de coordonner les actions conjointes, d’en assurer le suivi et de favoriser l’émergence de projets communs sur l’ensemble du territoire.























