La Fédération Française Sports pour Tous appelle les parents à jouer un rôle central dans l’éveil corporel de leurs enfants. En valorisant la pratique partagée, la fédération défend une idée simple : c’est souvent en famille que naît le plaisir du mouvement. À travers ses clubs, ses programmes et ses initiatives locales, elle rappelle combien l’activité physique est un levier d’épanouissement pour les plus jeunes, mais aussi pour leurs parents.
Avant même d’entrer dans une salle ou de rejoindre un club, l’envie de bouger s’installe souvent au sein de la cellule familiale. La Fédération Française Sports pour Tous le constate : les parents sont les premiers modèles, ceux qui donnent le tempo. Encourager, accompagner, partager, trois piliers qui façonnent les premiers pas dans l’activité physique. « Nos activités parents/enfants sont avant tout des moments de complicité, qui permettent un épanouissement mutuel« , rappelle Thomas Thiebaut, DTN adjoint dans un communiqué.
Dans les 852 clubs affiliés, des séances d’éveil adaptées à chaque âge permettent aux familles de découvrir ensemble la motricité, la coordination, l’équilibre. Et partout, la même volonté : offrir un cadre bienveillant, ludique et financièrement accessible. Dans le Grand Est, l’initiative Baby’mouv illustre parfaitement cet état d’esprit : parcours moteurs, yoga, draisienne… autant de portes d’entrée vers le plaisir du mouvement, pensées pour nourrir le développement psychomoteur et renforcer le lien parent-enfant.
Du jeu à l’autonomie : grandir grâce au sport
À l’école primaire, l’imitation et le jeu guident les apprentissages. Les clubs Sports pour Tous misent alors sur la diversité pour éviter l’enfermement dans une discipline unique. Le mercredi matin, les enfants du club Imp’activité alternent course nature, jeux de coordination ou ateliers environnementaux. Un format qui stimule l’envie de bouger sans pression de performance et qui donne aux parents l’occasion de partager des séances ponctuelles, prolongeant cet esprit collectif.
D’autres structures vont encore plus loin. Dans le Sundgau, un éducateur itinérant se déplace dans plusieurs communes pour proposer hockey, gymnastique, jeux collectifs ou raquettes aux enfants éloignés des clubs. Ce dispositif, appuyé par des bénévoles formés, ouvre des portes à ceux qui n’auraient peut-être jamais franchi un gymnase. À l’adolescence, l’enjeu change : besoins d’indépendance, volonté d’appartenance. Au Centre National de Sainte-Énimie, les jeunes découvrent une première expérience loin du cocon familial. Escalade, VTT, via ferrata, canoë… l’encadrement est sécurisé, mais l’enjeu est ailleurs : apprendre à se responsabiliser, prendre des initiatives, vivre en groupe.
Lever les freins : une pratique accessible pour toutes les familles
La fédération le sait : le coût reste un obstacle pour certains foyers. Entre Pass’Sport, forfaits familiaux et politiques locales d’accès au sport, tout est mis en œuvre pour réduire les inégalités. Parmi les 21 000 licenciés mineurs accueillis, près de 4 700 ont déjà bénéficié du Pass’Sport en 2024-2025. Certains clubs multiplient les initiatives. En plaçant les familles au cœur de son projet, la Fédération Française Sports pour Tous réaffirme une conviction forte : le goût du mouvement se transmet, se partage et se construit dès l’enfance.























