La 25e édition des Deaflympics d’été s’est refermée à Tokyo après une semaine dense, marquée par une organisation saluée et de belles performances françaises. Avec neuf podiums, dont quatre titres, la délégation tricolore signe une édition solide et symbolique.
Jamais les Deaflympics n’avaient attiré autant de participants : plus de 3 000 athlètes, 81 nations et 21 disciplines réunis à Tokyo, dans un cadre de compétition taillé pour l’événement. Le Comité International des Sports des Sourds (ICSD) et le comité d’organisation japonais ont mis en place un dispositif fluide, lisible et pensé pour les athlètes sourds et malentendants. Une qualité d’accueil reconnue par l’ensemble des délégations, dont la France, engagée pour la première fois sous la conduite directe du Comité Paralympique et Sportif Français.
Le CPSF avait en effet repris cette année la responsabilité logistique, administrative et technique de la délégation. Un tournant important, qui marque sa volonté de proposer un cadre uniformisé à tous les athlètes, quelle que soit leur typologie de handicap. Avec 73 sportifs engagés, cette première mission a nécessité un travail d’accompagnement renforcé : gestion des déplacements, suivi médical, création de contenus, valorisation médiatique… Un dispositif complet, destiné à mettre en lumière la communauté sportive sourde.
Neuf médailles pour une délégation en progression
Avec des représentants dans 11 sports, la France repart de Tokyo avec neuf médailles : quatre en or, deux en argent et trois en bronze. Un bilan qui confirme la dynamique enclenchée ces dernières années. L’athlétisme a offert deux moments forts grâce à Paméra Losange, sacrée sur 100 m et 200 m, également porte-drapeau à l’ouverture. Le judo signe quant à lui la récolte la plus riche : Arthur Repiquet (-100 kg) et Amadou Meité (+100 kg) décrochent l’or, tandis que l’équipe masculine (Thomas Estelle, Amadou Meité, Raphaël Ourednik, Arthur Repiquet) empoche l’argent et Raphaël Ourednik le bronze.
Le golf a brillé avec la deuxième place de Margaux Brejo. Enfin, le football et le handball complètent le tableau avec chacun une médaille de bronze. Cette édition restera comme un jalon important pour le mouvement sportif sourd : une visibilité accrue, des résultats encourageants et une délégation française plus ambitieuse que jamais.























