Dans le cadre de notre tour d’horizon des clubs de Marmara SpikeLigue, SPORTMAG fait escale à Toulouse, où les Spacer’s abordent la saison 2025-2026 avec une ambition intacte malgré un effectif profondément renouvelé.
Derrière une 7e place en championnat, la saison dernière aura laissé un goût d’accomplissement du côté toulousain. Les Spacer’s ont une nouvelle fois déjoué les pronostics, décrochant une deuxième qualification consécutive pour les play-offs et atteignant le dernier carré de la Coupe de France. De précieux succès face à Montpellier ou Chaumont sont venus ponctuer une année pleine de caractère, menée dans un contexte budgétaire serré. Patrick Duflos, élu « meilleur coach » de la SpikeLigue, a su tirer le meilleur d’un groupe restreint mais solidaire, épaulé par son adjoint Diogenes Zagonel, lui aussi salué pour son rôle de formateur et son implication au sein de l’équipe de France double championne olympique. Côté terrain, la jeunesse a brillé : Noa Duflos-Rossi (17 ans) et Nathan Feral (21 ans) ont franchi un cap retentissant, le premier s’envolant vers la Lube (Italie), le second s’invitant dans le collectif tricolore après avoir été élu meilleur serveur du championnat. Des trajectoires qui confirment la capacité du club à révéler les talents avant qu’ils ne s’envolent vers les sommets.
Un effectif remanié, mais un ADN inchangé
Si l’été a marqué la fin d’un cycle, il a surtout ouvert une nouvelle ère. Les Spacer’s repartent sur des bases solides autour du capitaine Facundo Santucci, toujours aussi précieux dans son rôle de guide, et du passeur Thomas Gill, maître du tempo. Le jeune central Jules Duthoit prolonge également l’aventure, symbole de la continuité d’un projet axé sur la progression. Autour de ce noyau dur, la reconstruction a pris forme avec une vague de recrues aussi ambitieuses que complémentaires. Le club a attiré des profils variés : Tibo Rippert, Wilson Silva, Marcelo Jose Da Silva Junior, Augustin Guérin, Axel Téllez Rodriguez, Théo Martzluff et le retour attendu de Pierre Derouillon, revenu pour un nouveau défi. Enfin, Timo Beriot, débarqué de Sète et Cannes, aura la lourde tâche d’apporter sa puissance à la pointe.
Le Palais des Sports prêt à s’embraser
Les fondations sont là, l’identité inchangée : rigueur, solidarité et plaisir du jeu. À l’aube de la nouvelle saison, Toulouse veut à nouveau faire du Palais des Sports une forteresse imprenable. Le public, toujours plus nombreux et bruyant, sera invité à donner le ton dès la deuxième journée, le 25 octobre, face à Nice. Mais avant, il faudra chercher la victoire à l’extérieur, le 21 octobre, contre Narbonne.
