Face à la montée de messages véhéments sur les réseaux sociaux, la Confédération Européenne de Pétanque a tenu à agir.
Dans le monde de la pétanque, les critiques nées sur les réseaux sociaux n’épargent décidément personne. Après les derniers championnats du monde seniors à Rome, durant lesquels les joueurs de l’équipe de France ont essuyé de nombreuses critiques, voire pire, ce sont cette fois des participants des championnats d’Europe espoirs qui ont été visés. En cause : des commentaires insultants de profils ne tenant même pas compte de l’âge des personnes concernées, ni de l’impact que de tels propos peuvent avoir.
« L’objectif principal de cette compétition est d’offrir une scène européenne à ces joueuses et joueurs qui viennent tout juste de dépasser la catégorie juniors et qui commencent à faire leurs premiers pas chez les adultes », souligne Barnabas Novak, président de la Confédération Européenne de Pétanque (CEP). « Un tir manqué, un match perdu ou même un tournoi mal engagé ne doivent jamais être considérés comme des échecs. Au contraire, ils représentent des étapes précieuses sur le chemin du progrès, de l’apprentissage et de l’amélioration continue dans le sport. »
« Ne laissons pas ces paroles dévaloriser le travail exemplaire de ces jeunes joueuses et joueurs »
Le président de la CEP, après avoir posé le cadre, a tenu à aller plus loin. « En tant que président de la Confédération Européenne de Pétanque (CEP), j’en appelle à tous les passionnés de pétanque qu’ils soient joueuses, joueurs, supporters, membres de la famille, à garder en mémoire ces principes fondamentaux. Dans le monde actuel, où tout va très vite, l’impact d’un message mal formulé sur les réseaux sociaux peut être aussi soudain qu’imprévisible. Ne laissons pas ces paroles dévaloriser le travail exemplaire de ces jeunes joueuses et joueurs et de leurs entraîneurs, qui se donnent pleinement pour offrir le meilleur d’eux-mêmes, non seulement dans cette compétition, mais aussi dans toutes les autres. »
Pour les équipes de France, l’espoir est désormais de mise que tout se passe bien lors des championnats du monde féminins, organisés à Sin-le-Noble du 9 au 12 octobre. Les réseaux sociaux s’étaient déchainés lors de l’annonce des deux équipes de France. Durant les Mondiaux de Rome, Audrey Bandiera avait tenu à faire passer le message : elle souhaite que tout le monde soit derrière les Bleus durant les championnats du monde, peu importe les préférences pour telle ou telle joueuse.