Chaque jour, SPORTMAG vous propose un focus sur une équipe engagée dans la saison 2025-2026 de Saforelle Power 6. Après Béziers, cap sur Bordeaux Mérignac Volley, qui s’apprête à entamer sa deuxième saison dans l’élite. Les Burdis sortent d’un exercice riche en émotions, marqué par une première participation aux play-offs et par un été mouvementé en coulisses.
À l’heure où la nouvelle saison de Saforelle Power 6 s’apprête à débuter, les promus de l’an dernier savent déjà à quoi s’attendre. Promues l’été dernier, les Burdis savaient que le défi serait de taille. La découverte du plus haut niveau a réservé son lot de difficultés : 12 victoires pour 14 défaites, mais un précieux billet décroché pour les play-offs, avec une 8e place de la saison régulière. Une performance plus qu’honorable pour un club qui découvrait à peine les exigences de la Saforelle Power 6.
L’intersaison a pourtant failli tout remettre en question. Rétrogradé administrativement, le club girondin a dû prouver sa mise en conformité auprès de la Ligue. Finalement réintégré, Bordeaux Mérignac Volley pourra bien poursuivre son aventure parmi l’élite. De quoi redonner de l’élan à un collectif qui a déjà montré qu’il pouvait rivaliser avec de solides formations du championnat.
Entre départs marquants et continuité affirmée
L’été a néanmoins été synonyme de changements dans l’effectif. Plusieurs joueuses emblématiques ont fait leurs adieux au club, à l’image de Julie Henyo après cinq saisons ou de Monika Salkute, décisive durant l’épopée inaugurale en Ligue A. Noel Ruba, Roxane Henrard, Santita Ebangwese et Sara Romati complètent la liste des départs, laissant derrière elles de nombreux souvenirs et une empreinte durable au Palais des Sports.
Mais les bases restent solides. Le club a sécurisé la prolongation de piliers comme Anna Janelle (libéro), figure de la maison depuis huit ans, ainsi que la capitaine Daniela Nielson (réceptionneuse attaquante), toujours là après 3 saisons. Eva Svobodova (réceptionneuse attaquante), dans le TOP des meilleures marqueuses, poursuit également l’aventure, tout comme Constance Plat (centrale), Katarina Budrak (centrale) et Mathilde Walspeck (passeuse). Autant de garanties de stabilité et de transmission pour les nouvelles venues. Car l’effectif a été renouvelé à 50 %, avec l’arrivée d’Eva Del Moral (Évreux), de la Slovaque Karolina Fricova (Terville), de la jeune pointue de 18 ans Malia Iloai (France Avenir), de la centrale canadienne Chase Raeven et de la Finlandaise Yasmine Madsen (Quimper). Un recrutement équilibré, entre expérience internationale et promesses d’avenir.
Grandir encore, viser plus haut
Derrière ce collectif remodelé, un staff fidèle au poste. Guillaume Condamin, entraîneur en place depuis cinq ans, poursuit son travail de structuration avec son adjoint Alex Mola. Leur ambition est claire : capitaliser sur l’expérience acquise et franchir un cap. La préparation, déjà lancée, mêle travail physique, matchs amicaux et mise en place des automatismes, avec la volonté d’être rapidement au niveau dans un calendrier qui s’annonce corsé dès l’automne.
Dans un championnat toujours plus dense, Bordeaux Mérignac veut s’installer durablement dans le paysage et se rapprocher du haut de tableau. Avec l’appui d’un public fidèle et enthousiaste, les Burdis comptent bien prouver que leur première saison n’était qu’un avant-goût. Premier test dès le 11 octobre avec un déplacement à Terville Florange, avant de retrouver le Palais des Sports le 17 octobre face à Mulhouse (20h).