À Lähden, en Allemagne, la France a pris la septième place des championnats d’Europe d’attelage à quatre chevaux. Parallèlement, François Gallant, premier représentant tricolore en para-attelage, a signé une encourageante huitième place mondiale pour ses débuts. Ces deux événements se déroulaient du 04 au 07 septembre.
Quarante-deux meneurs et plus de deux cents chevaux étaient engagés pour ces championnats continentaux. Sélectionnés par Félix-Marie Brasseur, Benjamin Aillaud, Anthony Hordé et Maxime Maricourt composaient le trio tricolore. Après le dressage, la France s’est installée au septième rang, portée par la reprise de Maricourt (66,67 %). Mais le marathon du samedi a pesé lourd : pénalités, éléments renversés et un tracé exigeant ont relégué les Français en retrait. Anthony Hordé a signé la meilleure performance du jour, quinzième. Dimanche, le test de maniabilité n’a pas permis de remonter au classement. Aucun attelage n’est sorti indemne et la meilleure prestation française est encore revenue à Anthony Hordé. Avec un total de 412,81 points, la France se classe septième. Individuellement, Anthony Hordé termine 17e, devant Benjamin Aillaud (24e) et Maxime Maricourt (28e).
Si l’Allemagne, en tête après le dressage, a finalement cédé la victoire, les Pays-Bas ont su s’imposer avec maîtrise devant la Belgique. En individuel, le sacre est revenu au Néerlandais Bram Chardon, suivi de Christoph Sandmann (Allemagne) et Dries Degrieck (Belgique).
François Gallant ouvre la voie en para-attelage
C’était une première pour la France : engagée dans le championnat du monde de para-attelage, la délégation comptait un unique représentant. À 42 ans, François Gallant a relevé le défi aux rênes de Vador d’Abbetot.
Ancien cavalier de saut d’obstacles, il s’est tourné vers le para-attelage après un accident en 2021. Déjà champion de France chez les valides en 2023, il s’est hissé parmi les meilleurs mondiaux pour sa première expérience internationale. Treizième après le dressage, il a réalisé un marathon solide sans erreur, avant de conclure sur une maniabilité fautive, mais appliquée qui lui a offert la huitième place finale (186,36). Le titre est revenu au Néerlandais Jacques Poppen, également vainqueur par équipes.
Pour François Gallant comme pour l’équipe de France, ces championnats marquent un jalon important, entre apprentissage et espoirs pour la suite.