En décrochant deux titres mondiaux puis européens, Maxime Grousset s’est affirmé comme le nageur phare de l’année 2025.
Sa médaille de bronze, décrochée lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, était une déception. Tous muscles dehors, ce colosse de 1m92 était donc bien décidé à faire sienne cette saison 2025, marquée par des championnats du monde en grand bassin, puis d’Europe en petit bassin. C’est chose faite après une saison en tout point exceptionnelle.
Lors des championnats de France, du côté de Montpellier, il réalise un carton en s’offrant quatre médailles d’or. Un prémice de Mondiaux en or. Le 28 juillet dernier, Maxime Grousset remporte la médaille d’or sur le 50m papillon. Il double la mise le 2 août avec un deuxième titre individuel dans ces Mondiaux sur le 100m papillon. Epreuve lors de laquelle il signe le troisième meilleur chrono de l’histoire.
« Faire double champion du monde en une compétition, ça rebat les cartes »
Le natif de Nouméa ne s’arrête pas en si bon chemin. Il s’offre également le bronze en 4×100 m nage libre mixte et l’argent lors du 4×100 m 4 nages. « J’avais déjà un peu changé de statut quand j’avais fait champion du monde, il y a deux ans, mais c’est vrai que de le refaire et de faire double champion du monde en une compétition, ça rebat les cartes », soulignait alors Maxime Grousset, conscient d’avoir pris une nouvelle dimension.
Au mois de décembre, il confirme lors des championnats d’Europe en petit bassin à Lublin. Cette fois, ce sont cinq médailles qui tombent dans son escarcelle. Dont deux en or, sur le 100m nage libre et le 100m papillon. Avec une saison à neuf médailles internationales, Maxime Grousset s’affirme plus que jamais comme un leader de cette équipe de France… et une carte précieuse en vue des Jeux de Los Angeles 2028.
























