Mélonin Noumonvi : « Finir sur les JO »

Après son 8e de finale en lutte gréco-romaine aux Jeux européens, Mélonin Noumonvi se remet au travail pour viser la qualification aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 lors des Mondiaux de lutte en septembre.

 

Quel est votre ressenti après les Jeux européens qui ont eu lieu à Minsk (Biélorussie) en juin dernier ?

Je n’étais pas content du résultat. Je venais pour faire une médaille, alors j’ai été déçu de m’arrêter en huitièmes de finales. Mais, cette compétition faisait partie de la préparation pour les Mondiaux 2019 à Astana (Kazakhstan) du 14 au 22 septembre. Ainsi, je sais un peu plus où j’en suis et les points sur lesquels il faut que je travaille.

Qu’avez-vous pensé de ces deuxièmes Jeux européens, vous qui avez connu les premiers à Bakou (Azerbaïdjan) en 2015 ?

Cette compétition était réussie. J’ai été surpris de la bonne organisation de la Biélorussie, dans un pays qui n’a pas l’habitude de ces grands rassemblements sportifs. Nous avons retrouvé l’esprit des Jeux olympiques. Le format y ressemble avec un village où se retrouvent les athlètes avant d’aller sur les sites des compétitions. Ces Jeux européens rappellent l’atmosphère des JO et donnent un avant-goût de ce qui se passera à Tokyo dans un an. C’est appréciable.

Comment allez-vous vous préparer pour les Mondiaux en septembre ?

Après un peu de repos suite aux Jeux européens, l’équipe de France de lutte gréco-romaine va se réunir en stage de reprise à Boulouris (Var) dès ce dimanche. Nous allons partir en stage en Géorgie lors duquel nous participerons à un tournoi, puis sur un autre stage en Allemagne avant de tous nous retrouver 10 jours au Kazakhstan, préalablement aux Mondiaux, lors d’un rassemblement de plusieurs nations pour effectuer les derniers réglages. Pendant cette préparation, j’ai prévu de me renforcer sur le travail au sol et sur les points forts debout.

Quels sont vos objectifs lors ces Mondiaux ?

La qualification pour Tokyo 2020 est le principal objectif. Gagner une médaille, c’est toujours important, mais cela arrive en deuxième. J’ai participé aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, de Pékin en 2008, ainsi que ceux de Londres en 2012 et cela fait partie de mes meilleurs souvenirs de sportif. J’arrêterai ma carrière après 2020, ça serait bien de finir sur les Jeux olympiques.

Propos recueillis par Leslie Mucret