Surf : Quel bilan pour le premier Open de France de foil ?

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Le 17 décembre dernier s’est tenu sur le spot de Mané Gwen à Plouharnel la première édition de l’Open de France de surf foil. Co-organisé par le Spirit Surf Club et la Ligue de Bretagne de Surf, l’événement laisse présager un bel avenir pour la discipline. 

L’organisation de ce premier Open de France de surf foil n’a pas été sans défis. Après deux reports en raison de conditions météorologiques défavorables en novembre puis décembre, la direction de la compétition a donc fait le choix de lancer la compétition le 17 dernier. Dès lors, 28 surfeurs se sont affrontés.

Une première qui en appelle d’autres

Une bonne fois pour toutes, les compétiteurs ont disputé la compétition dans des conditions optimales pour le surf foil : vagues régulières oscillant entre 50 et 60 centimètres, léger vent offshore, beachbreak offrant des droites et des gauches à exploiter. Série après série, les juges ont pu comparer et évaluer les prestations faites au regard des manœuvres radicales, du surf dans la partie critique de la vague, de la prise d’angle, du contrôle et du flow proposé par chaque concurrent. C’est Axel Gérard qui s’est imposé en finale. Impressionnant avec son surf électrique et ses trajectoires critiques. Le jeune de 15 ans, licencié du Norzh Léon Surf Club, remporte ainsi sa première compétition de surf foil. Valentin Gravot (Bernik Surf Club) s’offre la deuxième place, tandis que Benoît Carpentier (Minou Surf Club) complète le podium. “Le niveau de compétition continue de s’élever, témoignant de la croissance et de l’évolution de la scène du surf foil en France”, se réjouit la Fédération Française de Surf.

La FFS espère que “ce premier open de France de surf foil marquera le début d’une série d’événements similaires dans différents territoires de la métropole et d’outre-mer”, a-t-elle indiqué. En encourageant d’autres clubs à se porter candidats pour organiser des étapes nationales, la Fédération aspire à voir la pratique sportive se structurer dans toutes les régions de la France. “Nous attendons avec impatience les prochaines compétitions et les opportunités de voir les surf foileurs français repousser encore plus loin les limites de leur sport”, souligne-t-elle. L’avenir le dira.