Rugby : Pau, malheureux finaliste en Supersevens

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Comme en 2020 et en 2022, la Section paloise a échoué dans la quête du titre de champion de France de rugby à 7. Les Palois se sont inclinés dans les dernières secondes en finale contre les Baabaas (14-17). 

Comme une sensation de déjà vu, de déjà vécu. Les joueurs de Pau sont sortis la tête basse, hier, lors de la finale de l’In Extenso Supersevens, le championnat de France de rugby à 7. Pour cause, ils sont encore passés tout près du titre face au Baabaas, champions en 2021, hier (14-17) et restent sur une troisième finale perdue en quatre participations.

“On n’a pas été au standing où l’on devait être”

La Section paloise a de nouveau raté le coche, comme en 2020 face au Racing 92 (28-12) et comme l’an passé contre Monaco (24-14). Pour autant, cette finale a un goût amer plus prononcé. Car à une minute de la fin, en menant 14 à 12, le trophée était entre les mains des Palois. Jusqu’à un ultime ballon des Baabaas. “On a un manque de concentration et on se fait punir. Ces petits détails, on n’arrive pas à les faire fructifier de notre côté, a confié Thomas Carol, l’un des joueurs de la section, à la fin du match. On a fait trop d’erreurs dans l’ensemble pour espérer réussir à gagner, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes”.

Le manager de Pau regrette d’avoir perdu une nouvelle fois à ce stade de la compétition alors que son équipe, vainqueure des deux étapes de la compétition, faisait office de favorite avec Monaco. “C’est une grande déception. Le titre nous tendait les bras. On n’a pas été au standing où l’on devait être. C’est surtout là où c’est difficile, on n’a pas été à la hauteur de l’événement”, souligne Geoffrey Lanne-Petit.  Tout au long de la journée, la section paloise s’est fait marcher dessus. En quart, elle bat de justesse l’Aviron Bayonnais (14-12), et s’impose difficilement contre l’ASM Clermont, surprenant troisième du championnat, en demi-finale (21-19). “On passe mais sans vraiment la manière, assume-t-il. Certains joueurs ont été pris par l’enjeu de l’événement et c’est compliqué pour eux de donner leur pleine mesure”.

L’optimisme reste tout de même de mise. “On a mis en avant le travail de la formation, avec beaucoup de joueurs du cru et on a affiché fièrement les couleurs du club, reconnaît l’entraîneur de la section. Ça ne passe pas pour cette fois-ci, mais on va finir par y arriver”. Rendez-vous l’année prochaine, pour peut-être, le premier sacre palois.