Pékin 2022 : Justine Braisaz-Bouchet au sommet de l’Olympe !

Icon Sport

Justine Braisaz-Bouchet est devenue championne olympique de la mass-start ce vendredi à Pékin. La Française apporte un nouveau titre au biathlon français.

Justine Braisaz-Bouchet est capable de tout. Du pire comme du meilleur. Ce vendredi, fort heureusement, la pièce est tombée du bon côté pour la Savoyarde. Impressionnante sur les skis, Justine Braisaz-Bouchet est au cœur de la meute au moment de s’élancer pour la mass-start, la course qui rassemble les trente meilleures biathlètes de ces Jeux olympiques. Au tir, la native d’Albertville est encore une fois imprécise. Deux fautes et donc deux tours de pénalité sur le premier tir couché la placent très loin de la tête de course. Mais, grâce à une glisse impeccable sur les skis, la Tricolore remonte.

En difficulté au tir, impressionnante sur les skis

Le deuxième tir couché est favorable à une autre biathlète des Saisies en la personne de Julia Simon. Cette dernière ressort en troisième position. Justine Braisaz-Bouchet est alors 14e, à plus d’une minute. On se dit alors que la Française va passer une nouvelle course anonyme, très loin de la tête. Mais le premier tir debout relance tout. Arrivées en tête et premières à armer leurs carabines, Marte Roeiseland et Tiril Eckhoff font face à de terribles conditions de vent. Justine Braisaz-Bouchet, elle, ne se pose pas de questions. Elle effectue un tir rapide, commet une faute, mais ne s’en inquiète pas : elle dévore l’anneau de pénalité et enfonce le clou sur les skis. Arrivée 14e, elle ressort en tête après ce troisième tir.

Le biathlon poursuit sa moisson

Elle creuse même l’écart avant le dernier tir debout. Justine Braisaz-Bouchet adopte alors la même stratégie : tirer vite, quitte à commettre des fautes. Elle ne rate qu’une cible, soit au moins autant que ses poursuivantes. La Française ressort en tête avec plus de quarante secondes d’avance. La biathlète des Saisies a ainsi le temps de profiter de sa dernière boucle, récupérant même un drapeau français au moment de franchir la ligne. Inattendu, le sacre de la biathlète de 25 ans est le deuxième en individuel pour le biathlon féminin français après le titre de Florence Baverel-Robert à Turin en 2006.