Pékin 2022 : Argent content pour les Bleus

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Avec Johan Clarey (ski alpin) et Anaïs Chevalier-Bouchet (biathlon), la France a vécu un lundi argenté aux Jeux olympiques de Pékin.

Une médaille et un record. Âgé de 41 ans, Johan Clarey est devenu le plus vieux médaillé de l’histoire des Jeux olympiques en ski alpin. Lundi, le Tignard a oublié son âge pour découper la piste chinoise et s’offrir une magnifique médaille d’argent. Un résultat logique, après un hiver cohérent de la part du Français. « C’est juste incroyable, l’apothéose de ma carrière. C’était mon objectif et ça s’est déroulé comme dans un rêve. C’est le plus beau jour de ma carrière », a confié le principal intéressé après sa descente, au micro d’Eurosport. « J’ai donné mon maximum, j’ai voulu prendre beaucoup de risques, je n’avais qu’une chance de ramener une médaille olympique, je savais qu’à 41 ans, je n’aurais plus de JO derrière moi. » Des risques qui ont payé : Johan Clarey n’est devancé que par Beat Feuz. D’un souffle, le Suisse devient champion olympique. Mais pour le Français, l’argent vaut tout l’or du monde.

De l’argent 28 ans après Anne Briand

Anaïs Chevalier-Bouchet commence à s’habituer à l’argent à Pékin. Déjà deuxième du relais mixte, la Française a pris la même place sur l’individuel. Elle échoue à un peu plus de neuf secondes de l’Allemande Denise Herrmann. Les deux biathlètes ont réalisé un 19/20 au tir, mais sur les skis, c’est bien l’Allemand qui a su se montrer plus rapide. L’équipe de France féminine n’avait plus remporté de médaille sur ce format depuis Anne Briand, en argent aux Jeux olympiques de Lillehammer, en 1994. Anaïs Chevalier-Bouchet dépoussière donc les livres d’histoire tricolore concernant sa discipline. Si la native de Saint-Martin-d’Hères a tenu son rang, ce n’est pas le cas des autres tricolores. Anaïs Bescond, Justine Braisaz-Bouchet et surtout Julia Simon sont toutes passées à côté. Une déception, mais les Jeux olympiques sont encore long. Les Bleues ont le temps de briller.