Cyclisme : La France prête à briller à domicile

©️ Pierrick BASTIDE

A la suite de l’annonce des éléments retenus pour les Mondiaux de Saint-Quentin-en-Yvelines, la France est prête à briller à domicile.

J-8 avant les Mondiaux à domicile. Mardi, la Fédération Française de Cyclisme (FFC) a convié de nombreux médias pour annoncer les 20 coureurs retenus à l’occasion de ce rassemblement international au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour cette compétition mondiale, les Bleu(e)s ont des objectifs ambitieux pour bon nombre d’entre eux, à savoir bien figurer dans les différentes épreuves dans lesquelles ils sont engagés. Pour faire simple : remporter le titre mondial à la maison.

« Sur la vitesse par équipes, avec les gars, on vise le titre. Si on ne fait pas une médaille ici chez nous, ce serait une déception sur l’épreuve par équipes. En règle générale, sur toutes les épreuves sur lesquelles on va être alignés, on ambitionne d’être champion du monde et après, il y a le kilomètre, forcément. Sur cette course, je suis attendu puisque je suis champion d’Europe (il a remporté la médaille d’or lors des Championnats d’Europe à Munich en août, ndlr.). Si je ne suis pas médaillé, je serai forcément déçu. Mais le niveau sera très élevé. Pour viser la médaille ou le titre, il faudra que je fasse mes courses et que je descende en dessous de 59 secondes », dévoile Melvin Landerneau, membre de l’équipe de France de cyclisme sur piste.

Bien que ces championnats du monde se disputent à la maison, une certaine pression est présente. La pression des résultats et celle du public sont notamment des facteurs à prendre en compte. Cette pression, Rayan Helal en est conscient. Il la perçoit plutôt comme une force afin de réaliser de bons résultats au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il se rend aux Mondiaux avec envie et motivation. « En termes d’objectifs, j’aimerais bien aller en finale en keirin et réussir à passer des quarts de finale en vitesse individuelle. Et j’aimerais également faire un podium en vitesse par équipes », indique le coureur de 23 ans.

Un bon moyen de se jauger en vue des prochaines échéances

Pour cette échéance dans les Yvelines, les coureurs tricolores se sont bien préparés, comme le reconnaît Florian Rousseau, directeur du programme olympique à la Fédération Française de Cyclisme (FFC). Le staff de l’équipe de France s’est étoffé. Une préparatrice mentale ainsi qu’un médecin à plein temps sont présents pour les membres de l’équipe française. Cela répond à un objectif de performance qui débute par les championnats du monde, un événement important dans le calendrier. « Un championnat du monde, c’est le moment important de l’année pour les athlètes, pour l’équipe de France , encore plus à domicile. L’envie et la motivation sont décuplées parce que les athlètes vont concourir devant leurs supporteurs, devant leur famille », détaille le directeur du programme olympique.

Ces Mondiaux sont un bon moyen pour de se jauger aussi bien pour les échéances de l’année prochaine que pour les Jeux de 2024. « C’est idéal pour se préparer, appréhender le public, la pression, les attentes et de sentir cette intensité. J’espère qu’ils vivront cet événement avec de la réussite. Mais on sait bien que dans le sport, il n’y a pas toujours des réussites. En tout cas, ce sera à l’issue de ce championnat du monde que l’on tirera des enseignements pour s’améliorer et aborder dans les meilleures conditions les Jeux », révèle Florian Rousseau. Après les Mondiaux, les Français disputeront en 2023 la Coupe des Nations, les championnats du monde à Glasgow et les championnats d’Europe.