Christopher Brugiroux : « Je pars confiant »

Christopher Brugiroux

Champion du monde en décembre dernier, Christopher Brugiroux revient à la compétition ce samedi à l’occasion des demi-finales du championnat de France de Savate boxe française.

Christopher, comment abordez-vous ces demi-finales ?

Plutôt bien, même si je n’ai pas combattu avant. Nous n’étions que quatre engagés dans ma catégorie, on arrive donc directement en demi-finales. Ça va ainsi être un tout premier combat pour moi cette année. Mais je ne suis pas inquiet, depuis décembre dernier je n’ai jamais arrêté de m’entraîner et de me préparer.

Vous allez combattre face à Arthur Serodes. Comment analysez-vous cette opposition ?

Je le connais, on a déjà combattu en 2018. C’était en -80kg, donc dans une catégorie différente. Je me souviens que ça s’était passé à Marseille et que j’avais gagné par K-O à la troisième reprise. Je pars donc confiant, mais je reste vigilant. On sait que sur un coup, tout peut arriver. Je suppose qu’il s’est préparé et qu’il va se méfier, qu’il va travailler en fonction de ma boxe.

Vous évoluez désormais en -85kg. Qu’est-ce que ça a changé dans votre façon de combattre ?

Je suis plus posé et je joue un peu plus sur la force. En -80kg, c’était déjà un peu le cas, mais j’étais plus disponible, je bougeais plus. Ce n’est peut-être pas l’impression que je donne aux autres, mais ma façon de combattre a changé, je travaille différemment. J’ai de l’expérience, de la force et une bonne vue, j’en profite.

Quels sont les rendez-vous importants pour vous cette année ?

Je suis devenu champion d’Europe et du monde en -80kg. Désormais, l’objectif est de décrocher ce titre de champion de France, mais aussi celui de champion d’Europe en -85kg. La Covid-19 a un peu mis un frein à certains de mes objectifs, en raison de l’annulation des compétitions, c’est donc important de repartir de l’avant.

Vous restez sur un titre de champion du monde obtenu à domicile. Qu’a changé ce titre pour vous ?

Je ne sais pas si ça a changé fondamentalement grand-chose, mais c’était une très belle victoire. Nous avions prévu d’organiser une soirée à domicile sous forme de gala. Le fait d’avoir pu le faire pour des championnats du monde, c’était encore plus beau. Gannat est un petit village, ça a donc permis d’attirer un peu de monde chez nous en Auvergne et autour de la pratique de la Savate boxe française.

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